FORMATION PROFESSIONNELLE : LE MINISTRE N’GUESSAN KOFFI ET SON HOMOLOGUE DJIBOUTIEN SIGNENT UN ACCORD DE PARTENARIAT POUR UN PARTAGE D’EXPÉRIENCES

Abidjan, le 22 avril 2024- Le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, N’Guessan Koffi, et le ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle de Djibouti, Moustapha Mohamed Mahamoud, ont signé un accord de partenariat, le lundi 22 avril 2024 à Abidjan-Plateau, en vue d’un partage d’expériences entre les apprenants des deux pays.

« Cet accord va nous permettre de renforcer la coopération relativement ancienne. Dans le cadre de formation professionnelle, ce sont des accords qui permettront à nos pays d’échanger, de bénéficier de nos expériences respectives. Il va y avoir une double mobilité. Les jeunes ivoiriens pourront s’inspirer de l’expérience de Djibouti, à travers des stages et vice-versa», a expliqué N’Guessan Koffi.

Tout en rappelant que des statisticiens, des gendarmes et des professeurs d’éducation physique et sportives djiboutiens ont déjà été formés en Côte d’Ivoire, le ministre ivoirien a dit qu’il entend s’inspirer du modèle de formation djiboutien qui instaure, « à partir du cycle primaire, la découverte de métiers aux jeunes élèves ». Les jeunes djiboutiens, a-t-il ajouté, pourront bénéficier de « formation de spécialités en automatisme industriel ou dans d’autres secteurs ».

De son côté, le ministre djiboutien Moustapha Mohamed Mahamoud, s’est félicité d’avoir eu « la chance de parcourir le système de formation professionnelle ivoirien revalorisé, à travers l’Académie des talents et l’École de la Deuxième chance ».

« Le modèle ivoirien est très inspirant En matière d’échange d’expertises sud-sud, cet accord est très bénéfique. À travers cette convention cadre, nous allons développer davantage nos relations de coopération au profit des jeunes », a-t-il affirmé.

Grâce à ce partenariat, a-t-il annoncé, Djibouti pourra envoyer en Côte d’Ivoire « des enseignants pour suivre la formation des formateurs et permettra à des apprenants de poursuivre leurs études dans certaines filières qu’on ne trouve pas à Djibouti ».

En termes d’expertises djiboutiennes pouvant profiter à la Côte d’Ivoire, il a évoqué quelques dispositifs développés par Djibouti. Notamment « des centres des formation, un cursus de formation sur trois ans dont une année est passée par l’apprenant en milieu professionnel et le système trilingue introduit dans l’apprentissage dès la troisième année ».