DÉVELOPPEMENT DE L’AQUACULTURE : SIGNATURE D’UN ACCORD CADRE DE PARTENARIAT ENTRE LES MINISTÈRES EN CHARGE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DES RESSOURCES HALIEUTIQUES

Abidjan, le 05 juin 2023- Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, et son collègue des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, ont signé, le lundi 05 juin 2023 à Abidjan-Plateau, un accord cadre de partenariat visant à renforcer la collaboration dans le domaine de la protection des écosystèmes aquatiques, de l’aquaculture et de la gestion durable des ressources halieutiques.

Le ministre Adama Diawara s’est félicité de la signature de cet accord qui va « permettre de faire la valorisation économique des résultats de la recherche ».

« Cet accord nous permet en tant que ministère de la Recherche scientifique de jouer le rôle qui nous est assigné. Car une chose est de faire de la recherche et avoir des résultats, une autre est de valoriser ces résultats », a affirmé Adama Diawara.

De son côté, Sidi Tiémoko Touré a déclaré que l’accompagnement du MESRS pourrait aider le MIRAH dans l’atteinte de la sécurité alimentaire en produits halieutiques dont le secteur tient une place de choix dans le domaine économique, social et nutritionnel de notre pays.

« Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) dispose de réseaux de structures de recherches qui ont une expertise avérée dans la recherche et développement en matière de pêche et d’aquaculture. Le Ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH) veut bénéficier de l’expertise des structures sous-tutelle du MESRS, notamment les résultats de recherche des différentes universités et instituts supérieurs et les Centres de recherche comme le centre de Recherche océanologique (CRO) », a-t-il indiqué.

Le ministre a annoncé que la Stratégie nationale de Gestion des Pêches (SNGP) et la Stratégie nationale de Développement de l’Aquaculture (SNDA) devraient permettre à notre pays de produire respectivement 130 000 tonnes pour la pêche et 150 000 tonnes pour l’aquaculture. Ce qui permettra de porter la contribution de la production nationale de 18% actuellement à environ 65% des besoins à l’horizon 2026.

Le poisson est la première source de protéine animale et sa consommation est supérieure à 20kg/par habitant par an depuis 2016, en dépit de la faiblesse de la production nationale qui est généralement comprise entre 70 000 et 100 000 tonnes par an pour un besoin annuel de 650 000 tonnes/an.