Déclarations & Discours
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Déclaration du PM-Visite d’Etat du PR à Bouna et Nassian
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Monsieur le Président de la République,
Monsieur le représentant de l’Assemblée nationale,
Monsieur le préfet de la région du Zanzan (nord), préfet de Bondoukou,
Monsieur le préfet du département de Bouna (nord),
Messieurs les députés,
Monsieur le Président du conseil général
Monsieur le maire
Mesdames et messieurs les directeurs Honorables chefs traditionnels Distingués chefs religieux Populations de Bouna,
Mesdames et messieurs.
Excellence monsieur le Président de la République,
Nous arrivons au terme de la visite d’Etat que vous avez initiée dans le département de Bouna et de Nassian (nord). Monsieur le Président, Avant d’aborder quelques questions d’actualités, je voudrais particulièrement remercier et féliciter les populations de Bouna qui massivement se sont mobilisées pour vous accueillir. Je n’oublierais pas de saluer les populations de Doropo (nord), Tehini (nord) et Nassian. Je voudrais saisir l’opportunité de saluer et de féliciter le comité d’organisation de la visite du chef d’Etat dans ces localités. Monsieur le Président, le comité a eu tout juste une semaine pour organiser cette visite d’Etat ici dans ces différentes localités. C’est pourquoi, je voudrais remercier tout le comité, le vice-président, le ministre de la justice sans oublier le préfet de Bouna. Monsieur le Président, la ville de Bouna est une grande ville avec de grandes histoires ; Bouna est un grand carrefour d’échanges pour des pays comme le Burkina Faso, le Niger et même le Ghana. Mais monsieur le Président, compte tenu des difficultés de cette ville ; Bouna a accusé un retard qui aujourd’hui du reste donne le sentiment d’être une ville marginalisée et isolée. Les populations tout à l’heure ont posé et vous ont soumis des doléances, je sais puisque vous me l’avez soufflé tout à l’heure que vous reviendrez sur ces doléances. Mais sachez déjà monsieur le président, qu’au niveau du comité et aussi bien qu’au niveau du gouvernement, nous sommes au travail pour essayer de trouver satisfaction à ces doléances. Le ministre des infrastructures est là, il a tant été sollicité. Monsieur le Président, nous pouvons vous assurer que nous avons pris bonne note.
Excellence monsieur le Président,
Je voudrais profiter de cette opportunité pour dire un mot sur le fondement de nos visites dans les différentes régions parce que j’ai lu ça et là que c’étaient des visites inutiles. Non, monsieur le Président ce ne sont pas des visites inutiles. Après la guerre que notre pays a connue, je ne dirais pas qu’il est normal, il était même du devoir de l’exécutif, du devoir du chef de l’état et du gouvernement d’engager le dialogue avec les populations qui ont beaucoup souffert de cette crise. Et je pense que c’est important pour ces populations parce que pendant la visite d’Etat, non seulement quand nous passons dans les régions, le comité ministériel est là ; nous profitons pour nous imprégner des difficultés sur le terrain que rencontrent ces populations. Et monsieur le Président, nous profitons pour régler un certain nombre de problèmes. On ne dit même pas que on est en train de faire en sorte que ces régions qui pendant six à sept ans n’ont même pas connu le minimum d’investissement pour le maintien de leurs infrastructures. Nous ne sommes pas, monsieur le Président, en train de chercher à maintenir ou à revenir au niveau de ces infrastructures mais nous faisons ce qu’il faut pour essayer de soulager ces populations. Et je pense que c’est important et c’est à l’occasion de ces tournées, monsieur le Président, que vous avez décidé et demandé au gouvernement, que les enseignants volontaires soit recrutés. C’est sensible que vous avez été aux doléances des populations et de ces enseignants qui vont ont expliqué leur rôle important qu’ils ont eu à jouer pendant les moments difficiles de notre pays.
Monsieur le président, c’est au cours de ces tournées que plusieurs régions ont vu leurs problèmes d’eau réglés. La route Boundiali (nord)– Tengréla (nord) a commencé à être travaillée ; nous avions, et vous vous souviendrez, promis de la bitumer ; les travaux ont commencé. Et je pense que ces tournées ne sont pas inutiles. Maintenant, monsieur le Président, le gouvernement ici représenté par moi-même ; nous vous accompagnons au delà du symbole de la paix et de la réunification de notre pays: message que nous véhiculons à nos parents, aux ivoiriens et aux ivoiriennes. Monsieur le président, nous profitons pour apporter et donner espoir. C’est grâce à ces tournées que nous avons réussi, et vous vous souviendrez aussi, à faire des audiences foraines apaisées ; parce que nous avons saisis cette opportunité pour expliquer aux populations ce qu’étaient les audiences foraines. Je pense que ces tournées sont utiles, ce n’est pas tout le temps que nous ferons de la politique dans notre pays ; il y a des moments où il faut se mettre à l’écoute des populations.
Monsieur le Président, depuis 1990, tous les jours on fait la politique en Côte d’Ivoire ; il est temps que, nous parlions aux populations d’instaurer un véritable dialogue mais il est aussi temps de faire droit au développement, il est temps de regarder les routes, il est temps de regarder le problème de l’eau, de l’électricité. Il est temps de songer à la question de la formation de la jeunesse. Autant de problèmes que nous nous efforçons, au cours de ces visites d’Etat, de toucher. Les visites d’Etat, ce n’est pas pour faire de la politique ; les visites d’Etat, c’est pour voir si l’Etat peut faire des sacrifices pour donner ça et là une route, un forage, un château, là une voie bitumée, c’est ça les visites d’Etat. Et je pense que c’est important, c’est pourquoi je voudrais insister là dessus et dire que c’est l’occasion pour le gouvernement de regarder. Demain, monsieur le Président, nous le souhaitons ; vous l’avez dit à Doropo ; rapidement que les élections aient lieu. Mais quand le temps des élections, quand le temps de la campagne électoral sera venu ; le gouvernement invitera tous les candidats à sillonner la Côte d’Ivoire et nous serons aux côtés des candidats pour leur apporter la sécurité, parce que nous assumerons notre rôle de maintenir et de faire en sorte que l’Etat continue de fonctionner. Ceci dit monsieur le Président, je voudrais rapidement parlé d’une question que vous-même, vous avez évoqué à Doropo, c’est la question de l’identification et du recensement électoral. Aujourd’hui le gouvernement a été instruit de prioriser les élections ; et pour prioriser les élections, le gouvernement a décidé le mois dernier de lancer les opérations de recensement électoral sur l’ensemble du territoire. Monsieur le Président, je voudrais simplement rappeler que, pour en arriver là, il nous a fallu discuter, travailler avec les partis politiques, discuter avec la Commission électorale indépendante (CEI). Ca n’a pas été toujours évident de mettre les partis politiques d’accord, nous avons insisté et aujourd’hui je peux annoncer aux ivoiriens que nous avons un mode opératoire consensuel, qui a été accepté par toutes les forces politiques et qui dès mardi va être mis en œuvre. Il s’agit pour les citoyens ivoiriens d’aller à l’enrôlement et de procéder à leurs inscriptions sur la liste électorale. La particularité de ce recensement électoral, c’est que une fois que vous avez dix huit ans et plus, et que vous vous êtes inscrits sur la liste électorale, vous avez systématiquement droit à une carte d’électeur et une carte d’identité. Je pense que c’est extrêmement important que les populations se mobilisent pour aller s’inscrire sur les listes électorales. Mais je sais que monsieur le Président, il y a eu beaucoup de rumeurs de fraudes ça et là. Je voudrais rassurer les uns et les autres pour dire que nous avons pris beaucoup de précautions.
Monsieur le Président, c’est évident ; nous savions les difficultés que nous allions rencontrer dans le cadre du recensement électoral. Nous savions aussi quel est notre responsabilité dans ce processus électoral, et nous savons qu’en Afrique, monsieur le Président, un pays a beau être stable mais l’échéance électoral forcement provoque des frayeurs ; et monsieur le Président, nous nous sommes dit qu’il fallait prendre toutes les précautions pour que la liste électorale soit propre, qu’il fallait prendre toutes les précautions pour éviter toutes possibilités de fraudes. Mais je ne suis pas en train de dire que certains ne vont pas chercher à frauder, c’est pourquoi je voudrais lancer un appel aux ivoiriens et surtout aux citoyens qui veulent aller à l’enrôlement, faites très attention parce qu’il y aura ça et là des escrocs qui vont venir installer de petites machines et vous proposer des extraits de naissance ; refusez. Parce que celui qui va avoir un extrait de naissance et qui va tenter de frauder sera pris, or comme on craignait de tels dérapages ; l’Etat et le gouvernement aussi bien la CEI ont pris des mesures importantes. Celui qui va tenter de frauder s’il est pris va être sévèrement sanctionné ; c’est pourquoi en plus, et je parle aux citoyens innocents, aux ivoiriens qui peuvent se laisser tenter par ce petit jeu, non seulement on vous escroquera parce qu’on vous donnera un faux extrait de naissance, mais en plus vous risquez de trouver la CEI et le gouvernement au devant. C’est pourquoi je veux insister là dessus et dire que pour tous les ivoiriens, ils peuvent aller au recensement électoral avec simplement deux papiers, je dirais même un seul papier ; l’extrait de naissance, l’original et la photocopie de l’extrait de naissance. On me dira, mais et les populations qui sont à Doropo, Téhini où il n’y a pas beaucoup de possibilités de faire des photocopies, on ne nous vous a pas oublié, on savait que ce problème allait se poser. Monsieur le Président, nous avons pris des dispositions ; nous allons acheter des photocopieuses et dans les villages la CEI ira avec les photocopieuses pour faire les photocopies des extraits de naissance pour les populations ; parce que le principe cette année pour le recensement électoral, c’est la gratuité donc nous avons pris les dispositions. Il suffira que les citoyens viennent avec leurs extraits de naissance et dans les villages nous avons pris les dispositions pour pouvoir faire leurs photocopies et leurs permettre de s’inscrire.
Voici monsieur le Président, le message que je voudrais faire passer au nom du gouvernement et une fois de plus dire merci à la population de Bouna,
Merci à la notabilité qui s’est impliquée véritablement dans la mobilisation,
Merci aux jeunes et aux femmes,
Merci pour l’accueil chaleureux que vous nous avez réservé. Vive la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie
Monsieur le représentant de l’Assemblée nationale,
Monsieur le préfet de la région du Zanzan (nord), préfet de Bondoukou,
Monsieur le préfet du département de Bouna (nord),
Messieurs les députés,
Monsieur le Président du conseil général
Monsieur le maire
Mesdames et messieurs les directeurs Honorables chefs traditionnels Distingués chefs religieux Populations de Bouna,
Mesdames et messieurs.
Excellence monsieur le Président de la République,
Nous arrivons au terme de la visite d’Etat que vous avez initiée dans le département de Bouna et de Nassian (nord). Monsieur le Président, Avant d’aborder quelques questions d’actualités, je voudrais particulièrement remercier et féliciter les populations de Bouna qui massivement se sont mobilisées pour vous accueillir. Je n’oublierais pas de saluer les populations de Doropo (nord), Tehini (nord) et Nassian. Je voudrais saisir l’opportunité de saluer et de féliciter le comité d’organisation de la visite du chef d’Etat dans ces localités. Monsieur le Président, le comité a eu tout juste une semaine pour organiser cette visite d’Etat ici dans ces différentes localités. C’est pourquoi, je voudrais remercier tout le comité, le vice-président, le ministre de la justice sans oublier le préfet de Bouna. Monsieur le Président, la ville de Bouna est une grande ville avec de grandes histoires ; Bouna est un grand carrefour d’échanges pour des pays comme le Burkina Faso, le Niger et même le Ghana. Mais monsieur le Président, compte tenu des difficultés de cette ville ; Bouna a accusé un retard qui aujourd’hui du reste donne le sentiment d’être une ville marginalisée et isolée. Les populations tout à l’heure ont posé et vous ont soumis des doléances, je sais puisque vous me l’avez soufflé tout à l’heure que vous reviendrez sur ces doléances. Mais sachez déjà monsieur le président, qu’au niveau du comité et aussi bien qu’au niveau du gouvernement, nous sommes au travail pour essayer de trouver satisfaction à ces doléances. Le ministre des infrastructures est là, il a tant été sollicité. Monsieur le Président, nous pouvons vous assurer que nous avons pris bonne note.
Excellence monsieur le Président,
Je voudrais profiter de cette opportunité pour dire un mot sur le fondement de nos visites dans les différentes régions parce que j’ai lu ça et là que c’étaient des visites inutiles. Non, monsieur le Président ce ne sont pas des visites inutiles. Après la guerre que notre pays a connue, je ne dirais pas qu’il est normal, il était même du devoir de l’exécutif, du devoir du chef de l’état et du gouvernement d’engager le dialogue avec les populations qui ont beaucoup souffert de cette crise. Et je pense que c’est important pour ces populations parce que pendant la visite d’Etat, non seulement quand nous passons dans les régions, le comité ministériel est là ; nous profitons pour nous imprégner des difficultés sur le terrain que rencontrent ces populations. Et monsieur le Président, nous profitons pour régler un certain nombre de problèmes. On ne dit même pas que on est en train de faire en sorte que ces régions qui pendant six à sept ans n’ont même pas connu le minimum d’investissement pour le maintien de leurs infrastructures. Nous ne sommes pas, monsieur le Président, en train de chercher à maintenir ou à revenir au niveau de ces infrastructures mais nous faisons ce qu’il faut pour essayer de soulager ces populations. Et je pense que c’est important et c’est à l’occasion de ces tournées, monsieur le Président, que vous avez décidé et demandé au gouvernement, que les enseignants volontaires soit recrutés. C’est sensible que vous avez été aux doléances des populations et de ces enseignants qui vont ont expliqué leur rôle important qu’ils ont eu à jouer pendant les moments difficiles de notre pays.
Monsieur le président, c’est au cours de ces tournées que plusieurs régions ont vu leurs problèmes d’eau réglés. La route Boundiali (nord)– Tengréla (nord) a commencé à être travaillée ; nous avions, et vous vous souviendrez, promis de la bitumer ; les travaux ont commencé. Et je pense que ces tournées ne sont pas inutiles. Maintenant, monsieur le Président, le gouvernement ici représenté par moi-même ; nous vous accompagnons au delà du symbole de la paix et de la réunification de notre pays: message que nous véhiculons à nos parents, aux ivoiriens et aux ivoiriennes. Monsieur le président, nous profitons pour apporter et donner espoir. C’est grâce à ces tournées que nous avons réussi, et vous vous souviendrez aussi, à faire des audiences foraines apaisées ; parce que nous avons saisis cette opportunité pour expliquer aux populations ce qu’étaient les audiences foraines. Je pense que ces tournées sont utiles, ce n’est pas tout le temps que nous ferons de la politique dans notre pays ; il y a des moments où il faut se mettre à l’écoute des populations.
Monsieur le Président, depuis 1990, tous les jours on fait la politique en Côte d’Ivoire ; il est temps que, nous parlions aux populations d’instaurer un véritable dialogue mais il est aussi temps de faire droit au développement, il est temps de regarder les routes, il est temps de regarder le problème de l’eau, de l’électricité. Il est temps de songer à la question de la formation de la jeunesse. Autant de problèmes que nous nous efforçons, au cours de ces visites d’Etat, de toucher. Les visites d’Etat, ce n’est pas pour faire de la politique ; les visites d’Etat, c’est pour voir si l’Etat peut faire des sacrifices pour donner ça et là une route, un forage, un château, là une voie bitumée, c’est ça les visites d’Etat. Et je pense que c’est important, c’est pourquoi je voudrais insister là dessus et dire que c’est l’occasion pour le gouvernement de regarder. Demain, monsieur le Président, nous le souhaitons ; vous l’avez dit à Doropo ; rapidement que les élections aient lieu. Mais quand le temps des élections, quand le temps de la campagne électoral sera venu ; le gouvernement invitera tous les candidats à sillonner la Côte d’Ivoire et nous serons aux côtés des candidats pour leur apporter la sécurité, parce que nous assumerons notre rôle de maintenir et de faire en sorte que l’Etat continue de fonctionner. Ceci dit monsieur le Président, je voudrais rapidement parlé d’une question que vous-même, vous avez évoqué à Doropo, c’est la question de l’identification et du recensement électoral. Aujourd’hui le gouvernement a été instruit de prioriser les élections ; et pour prioriser les élections, le gouvernement a décidé le mois dernier de lancer les opérations de recensement électoral sur l’ensemble du territoire. Monsieur le Président, je voudrais simplement rappeler que, pour en arriver là, il nous a fallu discuter, travailler avec les partis politiques, discuter avec la Commission électorale indépendante (CEI). Ca n’a pas été toujours évident de mettre les partis politiques d’accord, nous avons insisté et aujourd’hui je peux annoncer aux ivoiriens que nous avons un mode opératoire consensuel, qui a été accepté par toutes les forces politiques et qui dès mardi va être mis en œuvre. Il s’agit pour les citoyens ivoiriens d’aller à l’enrôlement et de procéder à leurs inscriptions sur la liste électorale. La particularité de ce recensement électoral, c’est que une fois que vous avez dix huit ans et plus, et que vous vous êtes inscrits sur la liste électorale, vous avez systématiquement droit à une carte d’électeur et une carte d’identité. Je pense que c’est extrêmement important que les populations se mobilisent pour aller s’inscrire sur les listes électorales. Mais je sais que monsieur le Président, il y a eu beaucoup de rumeurs de fraudes ça et là. Je voudrais rassurer les uns et les autres pour dire que nous avons pris beaucoup de précautions.
Monsieur le Président, c’est évident ; nous savions les difficultés que nous allions rencontrer dans le cadre du recensement électoral. Nous savions aussi quel est notre responsabilité dans ce processus électoral, et nous savons qu’en Afrique, monsieur le Président, un pays a beau être stable mais l’échéance électoral forcement provoque des frayeurs ; et monsieur le Président, nous nous sommes dit qu’il fallait prendre toutes les précautions pour que la liste électorale soit propre, qu’il fallait prendre toutes les précautions pour éviter toutes possibilités de fraudes. Mais je ne suis pas en train de dire que certains ne vont pas chercher à frauder, c’est pourquoi je voudrais lancer un appel aux ivoiriens et surtout aux citoyens qui veulent aller à l’enrôlement, faites très attention parce qu’il y aura ça et là des escrocs qui vont venir installer de petites machines et vous proposer des extraits de naissance ; refusez. Parce que celui qui va avoir un extrait de naissance et qui va tenter de frauder sera pris, or comme on craignait de tels dérapages ; l’Etat et le gouvernement aussi bien la CEI ont pris des mesures importantes. Celui qui va tenter de frauder s’il est pris va être sévèrement sanctionné ; c’est pourquoi en plus, et je parle aux citoyens innocents, aux ivoiriens qui peuvent se laisser tenter par ce petit jeu, non seulement on vous escroquera parce qu’on vous donnera un faux extrait de naissance, mais en plus vous risquez de trouver la CEI et le gouvernement au devant. C’est pourquoi je veux insister là dessus et dire que pour tous les ivoiriens, ils peuvent aller au recensement électoral avec simplement deux papiers, je dirais même un seul papier ; l’extrait de naissance, l’original et la photocopie de l’extrait de naissance. On me dira, mais et les populations qui sont à Doropo, Téhini où il n’y a pas beaucoup de possibilités de faire des photocopies, on ne nous vous a pas oublié, on savait que ce problème allait se poser. Monsieur le Président, nous avons pris des dispositions ; nous allons acheter des photocopieuses et dans les villages la CEI ira avec les photocopieuses pour faire les photocopies des extraits de naissance pour les populations ; parce que le principe cette année pour le recensement électoral, c’est la gratuité donc nous avons pris les dispositions. Il suffira que les citoyens viennent avec leurs extraits de naissance et dans les villages nous avons pris les dispositions pour pouvoir faire leurs photocopies et leurs permettre de s’inscrire.
Voici monsieur le Président, le message que je voudrais faire passer au nom du gouvernement et une fois de plus dire merci à la population de Bouna,
Merci à la notabilité qui s’est impliquée véritablement dans la mobilisation,
Merci aux jeunes et aux femmes,
Merci pour l’accueil chaleureux que vous nous avez réservé. Vive la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie