Déclarations & Discours
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Discours du Premier ministre - Cérémonie de remise du Prix de la Jeunesse Africaine
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• Mesdames et messieurs les ministres,
• Monsieur le Président du Forum des Associations pour la Nation,
• Monsieur le Secrétaire Général de l’Union Panafricaine de la Jeunesse,
• Honorables invités,
• Mesdames et messieurs,
A l’initiative du Forum des Associations pour la Nation et sous l’égide de l’Union Panafricaine de la Jeunesse, organisme spécialisé de l’Union Africaine pour les activités en matière de jeunesse, nous sommes conviés à nous associer aux efforts de la société civile ivoirienne dans le processus de consolidation de notre unité nationale.
Je voudrais donc, d’entrée de propos, saluer, au nom du Gouvernement ivoirien, à Monsieur Maquento Sebastiao LOPES, qui préside aux destinées de l’Union Panafricaine de la Jeunesse, porte flambeau du rêve d’une Afrique unie dans la lutte pour la paix, la démocratie et le développement durable.
Ensuite, je voudrais féliciter les pionniers du FAN ancien, c’est-à-dire le Forum des Associations du Grand Nord, à travers Monsieur Tiorna Alphonse SORO, qui ont compris le sens du combat des Forces Nouvelles et qui ne leur ont jamais marchandé leur soutien, pour l’avènement d’une Nation ivoirienne plus unie, plus juste et plus solidaire. En se muant en un Forum des Associations pour la Nation, ils élargissent et anoblissent leur dessein.
Enfin, je voudrais exprimer la gratitude du Gouvernement à toutes les organisations publiques ou privées qui ont soutenu, à un titre ou à un autre, les assises du FAN.
• Mesdames et messieurs,
Comme je l’affirmais, il y a plus d’un mois déjà, aux leaders des mouvements de jeunesse politique de notre pays, je suis jeune et je l’assume en prenant les responsabilités qui m’incombent, chaque fois que le devoir m’y appelle.
Ainsi que le déclare le prophète : les voies du Seigneur sont impénétrables. Cependant, le cours de l’Histoire demeure tributaire de l’action volontaire d’hommes et de femmes qui ont nourris, pendant leurs années de jeunesse, les passions et les rêves qui font un jour le quotidien de nos peuples.
C’est dire que, si la frange la plus importante de notre population parvient à prendre conscience de sa place et de son rôle dans l’édification de notre Nation et dans la promotion de son bien-être, le pari sera d’avance gagné !
Mon modeste parcours reflète, d’une certaine manière, la synthèse de la lutte de toute une génération de jeunes ivoiriens et de jeunes africains, dans le contexte de systèmes étatiques souvent mal outillés pour gérer son accroissement numérique vertigineux et lui offrir les opportunités idoines de sa prise en charge autonome et responsable.
C’est la raison pour laquelle, à la tête du Gouvernement ivoirien aujourd’hui, je ne cesserai jamais de répéter qu’il nous faut sortir de la crise actuelle, au plus vite, pour que les actions de planification et de gestion du développement économique et social reprennent tous leurs droits. Ainsi, le Gouvernement sera-t-il en mesure de répondre de façon prioritaire aux besoins de la jeunesse qui vit, ici, en Côte d’Ivoire.
Dores et déjà, il est loisible de constater qu’au titre des programmes de sortie de crise, des actions majeures sont dédiées à la jeunesse ivoirienne qui a payé un lourd tribu à la crise. Je voudrais relever, à cet effet, le Programme National de Réinsertion et de Réhabilitation Communautaire (PNRRC) et le Service Civique, qui s’adressent dans un premier temps à la jeunesse qui s’est familiarisée au maniement des armes.
Le contexte national et international du processus de sortie de crise s’améliorant, nous ne tarderons pas à amplifier les retombées économiques et sociales en faveur de l’ensemble de la jeunesse de notre pays.
• Mesdames et messieurs,
C’est dans un tel élan, et surtout au nom de tous les jeunes de Côte d’Ivoire et d’ailleurs car je sais fort bien qu’un des faits ne s’accomplit pas seul, que je dis toute ma joie et ma fierté de recevoir le Prix de la Jeunesse Africaine, que l’Union Panafricaine de la Jeunesse a bien voulu me décerner, en cette journée de piété et d’action de grâce, avec le soutien du Forum des Associations pour la Nation.
Je leur en suis profondément reconnaissant et, m’associant sincèrement à leurs efforts, je voudrais saisir cette opportunité pour souligner la pertinence des thèmes de réflexion de leur conférence.
En effet, dans un contexte historique et politique où la mise en place de l’Etat a précédé l’avènement de la Nation ivoirienne, par le fait colonial, cette démarche intellectuelle les a conduit à se convaincre qu’il n’y a point d’issue, ni d’avenir pour l’ethnocentrisme et le tribalisme.
Dans le même ordre d’idée, l’on est en droit de se demander quelle pourrait être l’apport de la jeunesse africaine au rendez-vous de l’Universel, concept si cher à Léopold Sédar SENGHOR. Face à cette préoccupation lancinante et toujours d’actualité, force est de constater que les résolutions, dont nous venons d’entendre la lecture, sont édifiantes et prouvent que l’espoir est permis.
A la vérité, la dynamique des relations Nord-Sud implique bien des obstacles à surmonter pour que les acteurs puissent atteindre, un jour, à l’équilibre. C’est à ce prix seul que pourront se réduire des phénomènes tels que l’émigration clandestine, l’émigration économique, la fuite des cerveaux, l’aide publique au développement ou encore l’exil politique des jeunes africains.
En dernière analyse, la principale mission de la jeunesse, qui arrivera inéluctablement aux affaires publiques et privées, sera de construire notre unité nationale et continentale, puis de hisser nos Etats au rang de véritables partenaires, dans le processus d’échange Nord-Sud, c’est à ce défi que nous sommes tous concernés.
Vive la jeunesse ivoirienne !
Vive la jeunesse africaine !
Pour que vive notre Afrique, toujours plus unie, prospère et solidaire !
Je vous remercie./-
• Monsieur le Président du Forum des Associations pour la Nation,
• Monsieur le Secrétaire Général de l’Union Panafricaine de la Jeunesse,
• Honorables invités,
• Mesdames et messieurs,
A l’initiative du Forum des Associations pour la Nation et sous l’égide de l’Union Panafricaine de la Jeunesse, organisme spécialisé de l’Union Africaine pour les activités en matière de jeunesse, nous sommes conviés à nous associer aux efforts de la société civile ivoirienne dans le processus de consolidation de notre unité nationale.
Je voudrais donc, d’entrée de propos, saluer, au nom du Gouvernement ivoirien, à Monsieur Maquento Sebastiao LOPES, qui préside aux destinées de l’Union Panafricaine de la Jeunesse, porte flambeau du rêve d’une Afrique unie dans la lutte pour la paix, la démocratie et le développement durable.
Ensuite, je voudrais féliciter les pionniers du FAN ancien, c’est-à-dire le Forum des Associations du Grand Nord, à travers Monsieur Tiorna Alphonse SORO, qui ont compris le sens du combat des Forces Nouvelles et qui ne leur ont jamais marchandé leur soutien, pour l’avènement d’une Nation ivoirienne plus unie, plus juste et plus solidaire. En se muant en un Forum des Associations pour la Nation, ils élargissent et anoblissent leur dessein.
Enfin, je voudrais exprimer la gratitude du Gouvernement à toutes les organisations publiques ou privées qui ont soutenu, à un titre ou à un autre, les assises du FAN.
• Mesdames et messieurs,
Comme je l’affirmais, il y a plus d’un mois déjà, aux leaders des mouvements de jeunesse politique de notre pays, je suis jeune et je l’assume en prenant les responsabilités qui m’incombent, chaque fois que le devoir m’y appelle.
Ainsi que le déclare le prophète : les voies du Seigneur sont impénétrables. Cependant, le cours de l’Histoire demeure tributaire de l’action volontaire d’hommes et de femmes qui ont nourris, pendant leurs années de jeunesse, les passions et les rêves qui font un jour le quotidien de nos peuples.
C’est dire que, si la frange la plus importante de notre population parvient à prendre conscience de sa place et de son rôle dans l’édification de notre Nation et dans la promotion de son bien-être, le pari sera d’avance gagné !
Mon modeste parcours reflète, d’une certaine manière, la synthèse de la lutte de toute une génération de jeunes ivoiriens et de jeunes africains, dans le contexte de systèmes étatiques souvent mal outillés pour gérer son accroissement numérique vertigineux et lui offrir les opportunités idoines de sa prise en charge autonome et responsable.
C’est la raison pour laquelle, à la tête du Gouvernement ivoirien aujourd’hui, je ne cesserai jamais de répéter qu’il nous faut sortir de la crise actuelle, au plus vite, pour que les actions de planification et de gestion du développement économique et social reprennent tous leurs droits. Ainsi, le Gouvernement sera-t-il en mesure de répondre de façon prioritaire aux besoins de la jeunesse qui vit, ici, en Côte d’Ivoire.
Dores et déjà, il est loisible de constater qu’au titre des programmes de sortie de crise, des actions majeures sont dédiées à la jeunesse ivoirienne qui a payé un lourd tribu à la crise. Je voudrais relever, à cet effet, le Programme National de Réinsertion et de Réhabilitation Communautaire (PNRRC) et le Service Civique, qui s’adressent dans un premier temps à la jeunesse qui s’est familiarisée au maniement des armes.
Le contexte national et international du processus de sortie de crise s’améliorant, nous ne tarderons pas à amplifier les retombées économiques et sociales en faveur de l’ensemble de la jeunesse de notre pays.
• Mesdames et messieurs,
C’est dans un tel élan, et surtout au nom de tous les jeunes de Côte d’Ivoire et d’ailleurs car je sais fort bien qu’un des faits ne s’accomplit pas seul, que je dis toute ma joie et ma fierté de recevoir le Prix de la Jeunesse Africaine, que l’Union Panafricaine de la Jeunesse a bien voulu me décerner, en cette journée de piété et d’action de grâce, avec le soutien du Forum des Associations pour la Nation.
Je leur en suis profondément reconnaissant et, m’associant sincèrement à leurs efforts, je voudrais saisir cette opportunité pour souligner la pertinence des thèmes de réflexion de leur conférence.
En effet, dans un contexte historique et politique où la mise en place de l’Etat a précédé l’avènement de la Nation ivoirienne, par le fait colonial, cette démarche intellectuelle les a conduit à se convaincre qu’il n’y a point d’issue, ni d’avenir pour l’ethnocentrisme et le tribalisme.
Dans le même ordre d’idée, l’on est en droit de se demander quelle pourrait être l’apport de la jeunesse africaine au rendez-vous de l’Universel, concept si cher à Léopold Sédar SENGHOR. Face à cette préoccupation lancinante et toujours d’actualité, force est de constater que les résolutions, dont nous venons d’entendre la lecture, sont édifiantes et prouvent que l’espoir est permis.
A la vérité, la dynamique des relations Nord-Sud implique bien des obstacles à surmonter pour que les acteurs puissent atteindre, un jour, à l’équilibre. C’est à ce prix seul que pourront se réduire des phénomènes tels que l’émigration clandestine, l’émigration économique, la fuite des cerveaux, l’aide publique au développement ou encore l’exil politique des jeunes africains.
En dernière analyse, la principale mission de la jeunesse, qui arrivera inéluctablement aux affaires publiques et privées, sera de construire notre unité nationale et continentale, puis de hisser nos Etats au rang de véritables partenaires, dans le processus d’échange Nord-Sud, c’est à ce défi que nous sommes tous concernés.
Vive la jeunesse ivoirienne !
Vive la jeunesse africaine !
Pour que vive notre Afrique, toujours plus unie, prospère et solidaire !
Je vous remercie./-