Déclarations & Discours
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DISCOURS-A L’OCCASION DU SEMINAIRE SUR LE SERVICE CIVIQUE NATIONAL
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- Monsieur le Représentant du Président de la République,
- Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
- Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Chefs de Missions et Représentants des Institutions bilatérales et multilatérales ;
- Monsieur le Représentant Spécial du Facilitateur,
- Mesdames et Messieurs les Officiers Supérieurs et Officiers des Forces de Défense et de Sécurité, des Forces Armées des Forces Nouvelles et des Forces Impartiales ;
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux et Directeurs Centraux,
- Messieurs les Présidents de l’Association des Districts et Départements de Côte d’Ivoire et de l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire,
- Monsieur le Gouverneur du District d’Abidjan,
- Monsieur le Maire de la Commune du Plateau,
- Mesdames et Messieurs les Présidents des chambres consulaires et des organisations professionnelles,
- Honorables Invités,
- Mesdames et Messieurs,
Au moment où nous nous apprêtons à poser un acte majeur dans la mise en œuvre du processus de sortie de crise dans notre pays, il convient de souligner, d’entrée de propos, que la signature de l’Accord Politique de Ouagadougou, le 04 mars 2007, a insufflé une dynamique nouvelle dont les résultats sont perceptibles à plus d’un titre.
Depuis cette date, en effet, des avancées significatives ont été enregistrées, dont les plus récentes sont :
- Le Redéploiement du corps préfectoral ;
- Le démarrage des audiences foraines depuis le 25 septembre dernier, et
- La signature du protocole d’accord avec le PNUD, sur le panier de fonds pour la coordination du financement des programmes gouvernementaux de sortie de crise, le jeudi 11 octobre dernier.
• Excellences,
• Mesdames et Messieurs,
S’il est vrai que le processus de paix avance, en revanche, des préoccupations majeures restent à examiner. Préoccupations au nombre desquelles figure la question de l’insertion des jeunes en général et, en particulier, ceux qui, du fait de la guerre, se sont familiarisés au maniement des armes.
En effet, Son Excellence Monsieur le Président de la République a, à plusieurs reprises, formulé le vœu que cette question importante trouve sa solution dans la mise en œuvre d’un Service Civique National.
Ainsi, en prélude au dialogue direct inter ivoirien, le Président de la République a signé le décret du 16 Février 2007 portant création d’un Service Civique National, à la suite du séminaire organisé à Grand-Bassam du 12 au 15 février 2007. Les conclusions de des travaux de ce séminaire sont d’office pris en compte par les présentes assises.
Cet Accord nous invite à traduire dans la réalité ce vœu, afin d’organiser dans les meilleurs délais, le fonctionnement du Service Civique National.
• Excellences,
• Mesdames et Messieurs,
La Côte d’Ivoire a eu une expérience du Service Civique, de même qu’à travers le monde, plusieurs autres expériences sur cette question existent. Cependant, il importe que le Service Civique National soit prioritairement orienté vers la prise en charge de la formation, de l’encadrement et de l’insertion des ex-combattants et groupes d’auto-défense. Ceci, dans un double objectif :
• Assurer la prise en charge des jeunes à risque qui se sont familiarisés au maniement des armes, par l’éducation civique, la formation professionnelle et l’insertion économique ;
• Sécuriser le processus de sortie de crise, en créant un cadre réceptif pour les groupes d’auto-défense et pour les ex-combattants, qui ne seraient pas retenus dans la nouvelle armée, réduisant ainsi le risque pour ces jeunes, de succomber à la tentation de reprendre les armes.
La réalisation de cet objectif se traduit par la mise en œuvre de tout un programme, notamment la mise en place des outils de gestion du Service Civique National, la formation au civisme et à la citoyenneté, la formation professionnelle et l’apprentissage de métiers, l’insertion par la création d’activités de production et le développement de travaux à haute intensité de main-d’œuvre.
En outre, compte tenu de l’urgence et des contraintes du moment, il est important de privilégier la mise en place d’un Service Civique sous la forme d’un programme, en raison de sa flexibilité et de la rapidité de sa mise en œuvre.
C’est la raison pour laquelle, tous les acteurs publics et privés, nationaux et internationaux, doivent conjuguer leurs efforts pour que cet objectif soit atteint.
Une fois le programme mis en place et ses acquis consolidés, le Service Civique National pourra alors évoluer vers un schéma s’inscrivant dans la durée.
Ainsi, les réflexions, les échanges, les différentes contributions et le partage d’expériences de ce jour, permettront-ils d’aboutir à des recommandations enrichissantes qui inspireront les décisions diligentes à prendre en vue de tracer le cadre opérationnel du Service Civique National.
Excellences Mesdames et Messieurs,
Pour mieux tirer profit de ces échanges, je vous invite, à mettre l’accent sur les stratégies, les cibles et les modalités d’exécution d’une part, et d’autre part, sur le phasage des activités à savoir le court, le moyen et le long termes.
C’est l’occasion de remercier très sincèrement les intervenants, notamment les Ministères, Son Excellence Daniel KEDEM, Ambassadeur d’Israël, absent pour mission, et le Général CLEMENT-BOLLEE, ainsi que tous les participants qui s’exprimeront au cours de cet atelier, traduisant ainsi l’esprit d’ouverture qui nous anime.
Je saisis également l’occasion pour remercier encore une fois les partenaires au développement, qui ne cessent de nous apporter leur appui et de nous accompagner dans le processus de sortie de crise. Ils sont d’ores et déjà sollicités pour leur contribution, dans l’exécution du Programme du Service Civique National.
Enfin, mes remerciements vont à l’endroit de Monsieur le Maire du Plateau, dont la commune abrite les travaux de ce jour, pour son aimable mot de bienvenue.
Nous attendons, le Président de la République et nous-même, la synthèse et les recommandations de cet important atelier, qui permettront d’engager très rapidement le processus d’insertion des jeunes gens qui seront désarmés et démobilisés, afin de leur offrir un avenir meilleur, et garantir à la Côte d’Ivoire, un processus de paix sécurisé.
Excellences Mesdames et Messieurs,
A la fin de ce séminaire, les résultats seront exploités pour préparer, à l’attention du Gouvernement, des textes portant organisation et fonctionnement du Service Civique National.
C’est sur cette note d’espoir que je déclare ouvert le Séminaire sur le Service Civique National.
Je vous remercie./
- Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
- Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, Chefs de Missions et Représentants des Institutions bilatérales et multilatérales ;
- Monsieur le Représentant Spécial du Facilitateur,
- Mesdames et Messieurs les Officiers Supérieurs et Officiers des Forces de Défense et de Sécurité, des Forces Armées des Forces Nouvelles et des Forces Impartiales ;
- Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux et Directeurs Centraux,
- Messieurs les Présidents de l’Association des Districts et Départements de Côte d’Ivoire et de l’Union des Villes et Communes de Côte d’Ivoire,
- Monsieur le Gouverneur du District d’Abidjan,
- Monsieur le Maire de la Commune du Plateau,
- Mesdames et Messieurs les Présidents des chambres consulaires et des organisations professionnelles,
- Honorables Invités,
- Mesdames et Messieurs,
Au moment où nous nous apprêtons à poser un acte majeur dans la mise en œuvre du processus de sortie de crise dans notre pays, il convient de souligner, d’entrée de propos, que la signature de l’Accord Politique de Ouagadougou, le 04 mars 2007, a insufflé une dynamique nouvelle dont les résultats sont perceptibles à plus d’un titre.
Depuis cette date, en effet, des avancées significatives ont été enregistrées, dont les plus récentes sont :
- Le Redéploiement du corps préfectoral ;
- Le démarrage des audiences foraines depuis le 25 septembre dernier, et
- La signature du protocole d’accord avec le PNUD, sur le panier de fonds pour la coordination du financement des programmes gouvernementaux de sortie de crise, le jeudi 11 octobre dernier.
• Excellences,
• Mesdames et Messieurs,
S’il est vrai que le processus de paix avance, en revanche, des préoccupations majeures restent à examiner. Préoccupations au nombre desquelles figure la question de l’insertion des jeunes en général et, en particulier, ceux qui, du fait de la guerre, se sont familiarisés au maniement des armes.
En effet, Son Excellence Monsieur le Président de la République a, à plusieurs reprises, formulé le vœu que cette question importante trouve sa solution dans la mise en œuvre d’un Service Civique National.
Ainsi, en prélude au dialogue direct inter ivoirien, le Président de la République a signé le décret du 16 Février 2007 portant création d’un Service Civique National, à la suite du séminaire organisé à Grand-Bassam du 12 au 15 février 2007. Les conclusions de des travaux de ce séminaire sont d’office pris en compte par les présentes assises.
Cet Accord nous invite à traduire dans la réalité ce vœu, afin d’organiser dans les meilleurs délais, le fonctionnement du Service Civique National.
• Excellences,
• Mesdames et Messieurs,
La Côte d’Ivoire a eu une expérience du Service Civique, de même qu’à travers le monde, plusieurs autres expériences sur cette question existent. Cependant, il importe que le Service Civique National soit prioritairement orienté vers la prise en charge de la formation, de l’encadrement et de l’insertion des ex-combattants et groupes d’auto-défense. Ceci, dans un double objectif :
• Assurer la prise en charge des jeunes à risque qui se sont familiarisés au maniement des armes, par l’éducation civique, la formation professionnelle et l’insertion économique ;
• Sécuriser le processus de sortie de crise, en créant un cadre réceptif pour les groupes d’auto-défense et pour les ex-combattants, qui ne seraient pas retenus dans la nouvelle armée, réduisant ainsi le risque pour ces jeunes, de succomber à la tentation de reprendre les armes.
La réalisation de cet objectif se traduit par la mise en œuvre de tout un programme, notamment la mise en place des outils de gestion du Service Civique National, la formation au civisme et à la citoyenneté, la formation professionnelle et l’apprentissage de métiers, l’insertion par la création d’activités de production et le développement de travaux à haute intensité de main-d’œuvre.
En outre, compte tenu de l’urgence et des contraintes du moment, il est important de privilégier la mise en place d’un Service Civique sous la forme d’un programme, en raison de sa flexibilité et de la rapidité de sa mise en œuvre.
C’est la raison pour laquelle, tous les acteurs publics et privés, nationaux et internationaux, doivent conjuguer leurs efforts pour que cet objectif soit atteint.
Une fois le programme mis en place et ses acquis consolidés, le Service Civique National pourra alors évoluer vers un schéma s’inscrivant dans la durée.
Ainsi, les réflexions, les échanges, les différentes contributions et le partage d’expériences de ce jour, permettront-ils d’aboutir à des recommandations enrichissantes qui inspireront les décisions diligentes à prendre en vue de tracer le cadre opérationnel du Service Civique National.
Excellences Mesdames et Messieurs,
Pour mieux tirer profit de ces échanges, je vous invite, à mettre l’accent sur les stratégies, les cibles et les modalités d’exécution d’une part, et d’autre part, sur le phasage des activités à savoir le court, le moyen et le long termes.
C’est l’occasion de remercier très sincèrement les intervenants, notamment les Ministères, Son Excellence Daniel KEDEM, Ambassadeur d’Israël, absent pour mission, et le Général CLEMENT-BOLLEE, ainsi que tous les participants qui s’exprimeront au cours de cet atelier, traduisant ainsi l’esprit d’ouverture qui nous anime.
Je saisis également l’occasion pour remercier encore une fois les partenaires au développement, qui ne cessent de nous apporter leur appui et de nous accompagner dans le processus de sortie de crise. Ils sont d’ores et déjà sollicités pour leur contribution, dans l’exécution du Programme du Service Civique National.
Enfin, mes remerciements vont à l’endroit de Monsieur le Maire du Plateau, dont la commune abrite les travaux de ce jour, pour son aimable mot de bienvenue.
Nous attendons, le Président de la République et nous-même, la synthèse et les recommandations de cet important atelier, qui permettront d’engager très rapidement le processus d’insertion des jeunes gens qui seront désarmés et démobilisés, afin de leur offrir un avenir meilleur, et garantir à la Côte d’Ivoire, un processus de paix sécurisé.
Excellences Mesdames et Messieurs,
A la fin de ce séminaire, les résultats seront exploités pour préparer, à l’attention du Gouvernement, des textes portant organisation et fonctionnement du Service Civique National.
C’est sur cette note d’espoir que je déclare ouvert le Séminaire sur le Service Civique National.
Je vous remercie./