Déclarations & Discours
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ALLOCUTION DU PREMIER MINISTRE DUNCAN
ALLOCUTION DU PREMIER MINISTRE DUNCAN A L’OCCASION DE LA CEREMONIE DE CLOTURE DE LA 8ème SESSION DE LA GRANDE COMMISSION MIXTE DE COOPERATION IVOIRO-TUNISIENNE
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. Excellence Monsieur Habib ESSID, Chef du Gouvernement de la République Tunisienne ;
• Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ;
• Mesdames, Messieurs les Ministres ivoiriens et tunisiens ;
• Excellences, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Membres du Corps Diplomatique ;
• Monsieur le Gouverneur du District Autonome d’Abidjan ;
• Monsieur le Maire de la Commune du Plateau ;
• Honorables membres de la délégation Tunisienne ;
• Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux et Directeurs centraux ;
• Mesdames et Messieurs les opérateurs économiques ;
• Mesdames et Messieurs les Experts ivoiriens et tunisiens ;
• Excellences, Mesdames et Messieurs ;
Voici trois (03) jours, Monsieur le Chef du Gouvernement, Cher Frère, que vous avez bien voulu fouler le sol de la Côte d’Ivoire !
Et nous sommes aux termes des travaux de la 8ème Session de la Grande Commission Mixte de Coopération ivoiro-tunisienne, qui marquent aussi la fin de votre visite dans notre pays.
Je suis tenté de dire : DEJA ! Oui DEJA !
Déjà, parce que, lorsque l’on a eu la joie de recevoir un frère, c’est toujours avec un pincement au cœur qu’on doit le laisser retourner chez lui. Car l’amitié réciproque développe la fraternité.
Votre programme de visite fut particulièrement soutenu. Mais je sais que l’amitié vous l’a rendu léger. Ne dit-on pas, en effet, qu’avec un ami, même un désert devient à nos yeux un jardin, voire une oasis !
Je suis particulièrement heureux de conclure à vos côtés, les travaux de cette importante rencontre d’évaluation de notre coopération, dans la droite ligne de la volonté affichée par nos illustres Autorités, leurs Excellences Beji Caïd ESSEBSI et Alassane OUATTARA.
Encore Merci, Excellence, d’avoir répondu favorablement à notre invitation !
Merci pour l’amitié que la Tunisie, votre beau pays, témoigne à la Côte d’Ivoire !
Merci pour la qualité des échanges que nous avons eus !
Au cours des différentes séances de travail, nous avons pu mesurer réciproquement notre engagement et notre détermination à être actif, inventif et audacieux, face aux enjeux de notre coopération bilatérale.
Nos deux pays ont en commun d’avoir connu des crises qui auraient pu les faire basculer dans le chaos. Mais, avec l’aide de Dieu, et grâce à la sagesse et à l’attachement de nos peuples aux vertus du dialogue et à la paix, ils ont pu traverser ces eaux tumultueuses pour s’engager résolument et toujours plus forts sur le chemin fructueux du développement.
Je demeure persuadé que nos relations d’amitié et de coopération iront en se renforçant, avec les conclusions pertinentes des assises de cette 8ème Session ; autant de signes qui augurent d’une nouvelle dynamique et impulsion de cette coopération dans les mois et années à venir.
Excellences ;
Mesdames et Messieurs ;
Je tiens à remercier et féliciter les Ministres ivoiriens et tunisiens qui ont travaillé sur les différents dossiers et accords, ainsi que les équipes d’Experts des deux pays, pour la qualité du travail accompli au cours de cette 8ème session.
En effet, tout en reflétant fidèlement les excellentes relations de fraternité et de solidarité qui unissent nos deux pays, ces travaux nous ont permis de convenir des voies et moyens pour faire avancer le train de la coopération ivoiro-tunisienne vers de nouvelles étapes majeures.
Ainsi, nos ministres et nos experts ont procédé, sans complaisance, à l’évaluation des accords existants, tout en prenant en compte les défis nouveaux, à travers de nouveaux accords, 13 au total, dont nous venons de procéder à la signature.
A cet égard, je me félicite de l’esprit de fraternité et de compréhension mutuelle qui a prévalu au cours des discussions, qui a permis d’adopter et de signer ces nouveaux instruments juridiques qui tracent les sillons de notre prometteuse coopération future.
C’est le cas, notamment, des Accords de coopération dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche, de la coopération culturelle, du social, de l’éducation, de la santé, des ressources forestières et fauniques, de la promotion de la femme, de la famille et de l’enfant, ainsi que du logement.
Ces différents instruments juridiques, qui prennent en compte les besoins réels de nos pays et de leurs populations respectives, sont le signe d’une coopération qui se veut exemplaire.
Pour sa part, le Gouvernement de la Côte d’Ivoire est déterminé à travailler de manière plus étroite et plus efficace avec celui de la République Tunisienne.
A titre d’exemple, la Côte d’Ivoire, qui dispose d’un fonds de recherche agronomique, pourra s’inspirer utilement de l’expérience tunisienne en matière de recherche scientifique et technologique, et vice versa.
De même, à travers l’Accord culturel, la Côte d’Ivoire, qui ne veut négliger aucun domaine de développement, entend s’inspirer du riche patrimoine culturel tunisien, et montrer aussi au peuple frère de Tunisie sa diversité et sa richesse en la matière.
En outre, la Côte d’Ivoire, qui ambitionne de devenir un « pays émergent à l’horizon 2020 », doit à l’instar de la Tunisie qui s’inscrit dans cette trajectoire, accélérer le développement des infrastructures et équipements nécessaires pour éduquer, soigner et loger décemment ses populations.
Par ailleurs, et tenant compte de la ratification en juin 2015 des instruments juridiques portant, d’une part, sur la non double imposition fiscale et, d’autre part, sur la promotion et la protection des investissements, nous avons pris l’engagement de rendre plus dynamiques nos structures nationales en charge de la promotion des exportations et de l’incitation à l’investissement.
Il est important de souligner que le secteur des marchés financiers, et notamment bancaires, reste, par ailleurs, à exploiter. A cet égard, je me réjouis des conclusions du Forum économique qui ouvre la voie à des partenariats gagnants/gagnants entre opérateurs économiques ivoiriens et tunisiens.
Enfin, nos deux pays doivent relever, entre autres défis, ceux concernant deux groupes parmi les plus vulnérables de nos populations :
- le défi de la création d’emplois pour les jeunes, cibles privilégiées des mouvements terroristes et des réseaux d’immigration clandestine ;
- le défi de l’autonomisation des femmes, véritables acteurs de développement qui effectuent les 2/3 du nombre d’heures de travail dans l’agriculture et le commerce et produisent plus de la moitié des aliments.
- Monsieur le Chef du Gouvernement et Cher Frère ;
Afin de garantir le renforcement de l’applicabilité de nos différents Accords, je voudrais suggérer la création d’un Comité de suivi conjoint de la mise en œuvre de ceux-ci. Dans ce sens, Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères soumettra très prochainement des propositions concrètes à son homologue tunisien.
Je reste persuadé qu’avec votre visite et la tenue de cette importante Session de la Grande Commission Mixte de Coopération, la Côte d’Ivoire et la Tunisie, vont écrire une nouvelle page leurs relations dont les fruits vont marquer durablement la vie de nos populations.
Je renouvelle mes vifs compliments aux membres de nos deux délégations, pour être parvenus aux résultats dont nous pouvons légitimement nous féliciter.
Je ne saurais, bien entendu, clore mon propos sans, une fois de plus, rendre un vibrant hommage à nos Chefs d’Etat, leurs Excellences Beji Caïd ESSEBSI et Alassane OUATTARA qui sont engagés à faire de l’axe Yamoussoukro-Tunis, un modèle réussi de coopération sud-sud.
C’est avec la foi en des lendemains fructueux meilleurs et mutuellement profitables de notre coopération, que je déclare clos, au nom de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, les travaux de la 8ème Session de la Grande Commission Mixte ivoiro-tunisienne.
Vive l’amitié et la coopération ivoiro-tunisienne !
Je vous remercie de votre aimable attention.
• Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ;
• Mesdames, Messieurs les Ministres ivoiriens et tunisiens ;
• Excellences, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Membres du Corps Diplomatique ;
• Monsieur le Gouverneur du District Autonome d’Abidjan ;
• Monsieur le Maire de la Commune du Plateau ;
• Honorables membres de la délégation Tunisienne ;
• Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux et Directeurs centraux ;
• Mesdames et Messieurs les opérateurs économiques ;
• Mesdames et Messieurs les Experts ivoiriens et tunisiens ;
• Excellences, Mesdames et Messieurs ;
Voici trois (03) jours, Monsieur le Chef du Gouvernement, Cher Frère, que vous avez bien voulu fouler le sol de la Côte d’Ivoire !
Et nous sommes aux termes des travaux de la 8ème Session de la Grande Commission Mixte de Coopération ivoiro-tunisienne, qui marquent aussi la fin de votre visite dans notre pays.
Je suis tenté de dire : DEJA ! Oui DEJA !
Déjà, parce que, lorsque l’on a eu la joie de recevoir un frère, c’est toujours avec un pincement au cœur qu’on doit le laisser retourner chez lui. Car l’amitié réciproque développe la fraternité.
Votre programme de visite fut particulièrement soutenu. Mais je sais que l’amitié vous l’a rendu léger. Ne dit-on pas, en effet, qu’avec un ami, même un désert devient à nos yeux un jardin, voire une oasis !
Je suis particulièrement heureux de conclure à vos côtés, les travaux de cette importante rencontre d’évaluation de notre coopération, dans la droite ligne de la volonté affichée par nos illustres Autorités, leurs Excellences Beji Caïd ESSEBSI et Alassane OUATTARA.
Encore Merci, Excellence, d’avoir répondu favorablement à notre invitation !
Merci pour l’amitié que la Tunisie, votre beau pays, témoigne à la Côte d’Ivoire !
Merci pour la qualité des échanges que nous avons eus !
Au cours des différentes séances de travail, nous avons pu mesurer réciproquement notre engagement et notre détermination à être actif, inventif et audacieux, face aux enjeux de notre coopération bilatérale.
Nos deux pays ont en commun d’avoir connu des crises qui auraient pu les faire basculer dans le chaos. Mais, avec l’aide de Dieu, et grâce à la sagesse et à l’attachement de nos peuples aux vertus du dialogue et à la paix, ils ont pu traverser ces eaux tumultueuses pour s’engager résolument et toujours plus forts sur le chemin fructueux du développement.
Je demeure persuadé que nos relations d’amitié et de coopération iront en se renforçant, avec les conclusions pertinentes des assises de cette 8ème Session ; autant de signes qui augurent d’une nouvelle dynamique et impulsion de cette coopération dans les mois et années à venir.
Excellences ;
Mesdames et Messieurs ;
Je tiens à remercier et féliciter les Ministres ivoiriens et tunisiens qui ont travaillé sur les différents dossiers et accords, ainsi que les équipes d’Experts des deux pays, pour la qualité du travail accompli au cours de cette 8ème session.
En effet, tout en reflétant fidèlement les excellentes relations de fraternité et de solidarité qui unissent nos deux pays, ces travaux nous ont permis de convenir des voies et moyens pour faire avancer le train de la coopération ivoiro-tunisienne vers de nouvelles étapes majeures.
Ainsi, nos ministres et nos experts ont procédé, sans complaisance, à l’évaluation des accords existants, tout en prenant en compte les défis nouveaux, à travers de nouveaux accords, 13 au total, dont nous venons de procéder à la signature.
A cet égard, je me félicite de l’esprit de fraternité et de compréhension mutuelle qui a prévalu au cours des discussions, qui a permis d’adopter et de signer ces nouveaux instruments juridiques qui tracent les sillons de notre prometteuse coopération future.
C’est le cas, notamment, des Accords de coopération dans les domaines de l’enseignement supérieur et de la recherche, de la coopération culturelle, du social, de l’éducation, de la santé, des ressources forestières et fauniques, de la promotion de la femme, de la famille et de l’enfant, ainsi que du logement.
Ces différents instruments juridiques, qui prennent en compte les besoins réels de nos pays et de leurs populations respectives, sont le signe d’une coopération qui se veut exemplaire.
Pour sa part, le Gouvernement de la Côte d’Ivoire est déterminé à travailler de manière plus étroite et plus efficace avec celui de la République Tunisienne.
A titre d’exemple, la Côte d’Ivoire, qui dispose d’un fonds de recherche agronomique, pourra s’inspirer utilement de l’expérience tunisienne en matière de recherche scientifique et technologique, et vice versa.
De même, à travers l’Accord culturel, la Côte d’Ivoire, qui ne veut négliger aucun domaine de développement, entend s’inspirer du riche patrimoine culturel tunisien, et montrer aussi au peuple frère de Tunisie sa diversité et sa richesse en la matière.
En outre, la Côte d’Ivoire, qui ambitionne de devenir un « pays émergent à l’horizon 2020 », doit à l’instar de la Tunisie qui s’inscrit dans cette trajectoire, accélérer le développement des infrastructures et équipements nécessaires pour éduquer, soigner et loger décemment ses populations.
Par ailleurs, et tenant compte de la ratification en juin 2015 des instruments juridiques portant, d’une part, sur la non double imposition fiscale et, d’autre part, sur la promotion et la protection des investissements, nous avons pris l’engagement de rendre plus dynamiques nos structures nationales en charge de la promotion des exportations et de l’incitation à l’investissement.
Il est important de souligner que le secteur des marchés financiers, et notamment bancaires, reste, par ailleurs, à exploiter. A cet égard, je me réjouis des conclusions du Forum économique qui ouvre la voie à des partenariats gagnants/gagnants entre opérateurs économiques ivoiriens et tunisiens.
Enfin, nos deux pays doivent relever, entre autres défis, ceux concernant deux groupes parmi les plus vulnérables de nos populations :
- le défi de la création d’emplois pour les jeunes, cibles privilégiées des mouvements terroristes et des réseaux d’immigration clandestine ;
- le défi de l’autonomisation des femmes, véritables acteurs de développement qui effectuent les 2/3 du nombre d’heures de travail dans l’agriculture et le commerce et produisent plus de la moitié des aliments.
- Monsieur le Chef du Gouvernement et Cher Frère ;
Afin de garantir le renforcement de l’applicabilité de nos différents Accords, je voudrais suggérer la création d’un Comité de suivi conjoint de la mise en œuvre de ceux-ci. Dans ce sens, Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères soumettra très prochainement des propositions concrètes à son homologue tunisien.
Je reste persuadé qu’avec votre visite et la tenue de cette importante Session de la Grande Commission Mixte de Coopération, la Côte d’Ivoire et la Tunisie, vont écrire une nouvelle page leurs relations dont les fruits vont marquer durablement la vie de nos populations.
Je renouvelle mes vifs compliments aux membres de nos deux délégations, pour être parvenus aux résultats dont nous pouvons légitimement nous féliciter.
Je ne saurais, bien entendu, clore mon propos sans, une fois de plus, rendre un vibrant hommage à nos Chefs d’Etat, leurs Excellences Beji Caïd ESSEBSI et Alassane OUATTARA qui sont engagés à faire de l’axe Yamoussoukro-Tunis, un modèle réussi de coopération sud-sud.
C’est avec la foi en des lendemains fructueux meilleurs et mutuellement profitables de notre coopération, que je déclare clos, au nom de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, les travaux de la 8ème Session de la Grande Commission Mixte ivoiro-tunisienne.
Vive l’amitié et la coopération ivoiro-tunisienne !
Je vous remercie de votre aimable attention.