Déclarations & Discours
Partager l'article
Tweet
ALLOCUTION DU PREMIER MINISTRE DANIEL KABLAN DUNCAN, ABIDJAN-KOUMASSI, LE 1ER DECEMBRE 2014
ALLOCUTION DU PREMIER MINISTRE DANIEL KABLAN DUNCAN A LA 27ème JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA
Liste des documents à télécharger
• Madame le Ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida ;
• Madame la première vice-Présidente Représentant le Président de l’Assemblée Nationale ;
• Mesdames et Messieurs les Ministres ;
• Mesdames les épouses des Ministres ;
• Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
• Monsieur le coordonnateur résident du Système des Nations Unies ;
• Mesdames et Messieurs les Représentants des Partenaires Techniques et Financiers ;
• Monsieur le Gouverneur du District d’Abidjan ;
• Monsieur le Préfet de la Région des Lagunes ; Préfet du Département d’Abidjan ;
• Monsieur le Maire de la Commune de Koumassi ;
• Monsieur le Président de la Coalition des Entreprises de Côte d’Ivoire pour la lutte contre le VIH SIDA ;
• Monsieur le Président du Réseau Ivoirien des Personnes vivant avec le VIH ;
• Monsieur le Président du COSCI ;
• Honorables chefs traditionnels et religieux ;
• Chères sœurs et chers frères vivant avec le VIH ;
• Chers amis des Médias ;
• Mesdames et Messieurs ;
Je suis très heureux de prendre part à cette importante cérémonie commémorative de la 27ème Journée de Lutte contre le SIDA, pour marquer d’abord et avant tout la solidarité du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, et de l’ensemble du Gouvernement envers nos sœurs et frères vivant avec le VIH.
Oui, je tenais aussi, par ma présence et en plus de toutes les actions que mène le Gouvernement à travers le Ministère de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, à réaffirmer ici notre détermination à ne laisser aucun répit à cette pandémie mondiale aux effets dévastateurs à la fois sur les individus touchés et leurs familles, et sur la société et sur l’économie nationale.
L’infection à VIH/sida, on le sait, affecte plus particulièrement l’Afrique Subsaharienne. Les chiffres sont alarmants puisqu’en 2013, selon l’ONUSIDA, ce sont 35 millions de personnes qui sont touchées dans le monde, avec 1,5 million de décès parmi lesquels, malheureusement, une majorité de femmes et d’enfants.
S’agissant spécifiquement de la Côte d’Ivoire qui est aussi un pays très affecté, l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) 2012 indiquait une prévalence de 3,7%, ce qui constitue une évolution à la baisse, comparé à celle de 2005 qui est de 4,7%. Sur la base des estimations de 2013, l’ONUSIDA annonce une tendance à la baisse de la prévalence à 2,7%.
Certes, ces indicateurs montrent bien les progrès accomplis par la Côte d’Ivoire. Mais nous devons reconnaître que ceux-ci restent encore en deçà de l’ambition de parvenir à un taux de prévalence de 1,8% d’ici 2015. Et les Objectifs du millénaire pour le développement, établis par les 193 pays de l’ONU, demandent que d’ici 2015, la propagation du VIH/SIDA soit enrayée pour commencer à inverser la tendance et que d’ici 2020, tous ceux qui en ont besoin aient l’accès aux traitements contre le VIH/SIDA.
• Mesdames et Messieurs ;
La thématique de la 27ème Journée Mondiale de Lutte contre le Sida « Zéro nouvelle transmission mère-enfant du VIH » est un appel fort à renforcer la riposte pour prévenir toute nouvelle infection, surtout chez l’enfant.
Mais il serait vain de lutter contre l’infection chez l’enfant sans renforcer la lutte préventive en direction des femmes. Et celle-ci est indissociable de la lutte contre les Violences basées sur le genre, et particulièrement contre les violences sexuelles. En effet, le Conseil de sécurité des Nations Unies a reconnu la violence sexuelle et le VIH/sida comme des menaces de sécurité auxquelles font face les pays en développement.
Renforcer la riposte contre la propagation du VIH d’une manière générale et singulièrement en direction des femmes et des enfants exigent la prise en compte de plusieurs facteurs en amont dont l’éducation-sensibilisation, la lutte contre la pauvreté, la protection maternelle et infantile, la lutte contre les violences basées sur le genre.
Nous disons donc que, même si notre pays semble être est sur la bonne voie au regard des indicateurs nationaux et des estimations de l’ONUSIDA cités plus haut, ce dont il faut bien sûr se féliciter, nous ne devons pas perdre de vue que le chemin est encore long et que notre détermination ne doit pas faiblir.
Avec les actions conjuguées du Gouvernement Ivoirien, des partenaires au développement, du secteur privé et des organisations de la société civile, nous devons renforcer nos efforts et imaginer des actions encore plus vigoureuses pour l’atteinte des objectifs nationaux, principalement l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH.
Ce n’est pas une vue de l’esprit ! Ce doit être une réalité tangible et mesurable.
Nous pouvons y arriver par une synergie d’actions et l’harmonisation des différentes interventions de terrain. Nous pouvons y arriver avec de la volonté, de la vigilance et de la rigueur. Vouloir c’est pouvoir.
La tenue du Conseil National de Lutte contre le SIDA l’année dernière, présidé par son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République et celle programmée pour cette année 2014 sont l’une des expressions de cet engagement au plus haut niveau de l’Etat.
• Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais saisir l’occasion de cette cérémonie solennelle pour saluer la disponibilité de nos partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent dans la dynamique de réduction de l’impact de la pandémie à VIH dans notre pays.
Je salue particulièrement les Etats-Unis d’Amérique pour leur engagement auprès de notre pays dans cette lutte. Le PEPFAR a investi plus de 900 millions d’USD soit environ 450 milliards de FCFA depuis 2004. Sa contribution pour l’année 2014 est de 120 millions d’USD (60 milliards FCFA), au profit de tous les départements impliqués dans la lutte contre le VIH-SIDA. .
Je ne saurais non plus passer sous silence l’action de l’ONUSIDA et des nombreuses autres organisations et ONGs dont la contribution est significative dans l’atteinte des progrès enregistrés à ce jour.
Avec la détermination qui vous caractérise, je sais pouvoir compter sur vous pour capitaliser les acquis et relever les défis en vue de la préservation de la santé de la mère et de l’enfant.
Aux acteurs de la société civile, je voudrais aussi adresser nos félicitations pour les efforts inlassables que vous consentez jour et nuit, dans les villes et campagnes, pour informer, sensibiliser, éduquer et apporter soins et soutien aux Personnes Vivant avec le VIH. Votre accompagnement est un apport précieux pour la réduction de l’incidence de l’infection à VIH.
Ces contributions, tant au plan technique que financier, viennent en appui aux efforts du Gouvernement qui restent limités par nos contraintes budgétaires. Les ressources mobilisées au titre du Fonds National de Lutte contre le Sida (FNLS) portent sur un montant cumulé de de 5,8 milliards de FCFA depuis 2011 dont 3,9 milliards FCFA au titre de la taxe sur le tabac et 1,9 milliards FCFA sur la subvention budgétaire de l’Etat.
C’est en reconnaissance de ce soutien important que le Gouvernement vient d’honorer certains d’entre vous dans l’ordre de la santé. Nous comptons sur vous pour redoubler d’efforts au profit de cette noble cause.
• A nos sœurs et frères Vivant avec le VIH,
J’adresse toute ma sympathie et celle du Président de la République. Vous êtes dignes de respect pour le courage dont vous faites preuve au quotidien. Malgré l’injuste stigmatisation dont vous êtes parfois l’objet du fait de l’ignorance, mais parfois de la bêtise humaine, vous gardez la tête haute et luttez avec dignité pour votre épanouissement personnel, familial et social. Hommage vous soit rendu pour ce combat quotidien contre la résignation et pour la vie. Pour vous, nous ne ménageons par nos efforts et ressources pour permettre un accès de tous aux soins et aux traitements.
• Mesdames et Messieurs ;
Permettez-moi de conclure mon propos, en formant le vœu qu’avec l’engagement de tous et l’aide de Dieu, le VIH SIDA ne soit plus qu’un mauvais souvenir dans quelques années.
Je vous remercie de votre aimable attention.
• Madame la première vice-Présidente Représentant le Président de l’Assemblée Nationale ;
• Mesdames et Messieurs les Ministres ;
• Mesdames les épouses des Ministres ;
• Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs ;
• Monsieur le coordonnateur résident du Système des Nations Unies ;
• Mesdames et Messieurs les Représentants des Partenaires Techniques et Financiers ;
• Monsieur le Gouverneur du District d’Abidjan ;
• Monsieur le Préfet de la Région des Lagunes ; Préfet du Département d’Abidjan ;
• Monsieur le Maire de la Commune de Koumassi ;
• Monsieur le Président de la Coalition des Entreprises de Côte d’Ivoire pour la lutte contre le VIH SIDA ;
• Monsieur le Président du Réseau Ivoirien des Personnes vivant avec le VIH ;
• Monsieur le Président du COSCI ;
• Honorables chefs traditionnels et religieux ;
• Chères sœurs et chers frères vivant avec le VIH ;
• Chers amis des Médias ;
• Mesdames et Messieurs ;
Je suis très heureux de prendre part à cette importante cérémonie commémorative de la 27ème Journée de Lutte contre le SIDA, pour marquer d’abord et avant tout la solidarité du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, et de l’ensemble du Gouvernement envers nos sœurs et frères vivant avec le VIH.
Oui, je tenais aussi, par ma présence et en plus de toutes les actions que mène le Gouvernement à travers le Ministère de la Santé et de la Lutte contre le SIDA, à réaffirmer ici notre détermination à ne laisser aucun répit à cette pandémie mondiale aux effets dévastateurs à la fois sur les individus touchés et leurs familles, et sur la société et sur l’économie nationale.
L’infection à VIH/sida, on le sait, affecte plus particulièrement l’Afrique Subsaharienne. Les chiffres sont alarmants puisqu’en 2013, selon l’ONUSIDA, ce sont 35 millions de personnes qui sont touchées dans le monde, avec 1,5 million de décès parmi lesquels, malheureusement, une majorité de femmes et d’enfants.
S’agissant spécifiquement de la Côte d’Ivoire qui est aussi un pays très affecté, l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) 2012 indiquait une prévalence de 3,7%, ce qui constitue une évolution à la baisse, comparé à celle de 2005 qui est de 4,7%. Sur la base des estimations de 2013, l’ONUSIDA annonce une tendance à la baisse de la prévalence à 2,7%.
Certes, ces indicateurs montrent bien les progrès accomplis par la Côte d’Ivoire. Mais nous devons reconnaître que ceux-ci restent encore en deçà de l’ambition de parvenir à un taux de prévalence de 1,8% d’ici 2015. Et les Objectifs du millénaire pour le développement, établis par les 193 pays de l’ONU, demandent que d’ici 2015, la propagation du VIH/SIDA soit enrayée pour commencer à inverser la tendance et que d’ici 2020, tous ceux qui en ont besoin aient l’accès aux traitements contre le VIH/SIDA.
• Mesdames et Messieurs ;
La thématique de la 27ème Journée Mondiale de Lutte contre le Sida « Zéro nouvelle transmission mère-enfant du VIH » est un appel fort à renforcer la riposte pour prévenir toute nouvelle infection, surtout chez l’enfant.
Mais il serait vain de lutter contre l’infection chez l’enfant sans renforcer la lutte préventive en direction des femmes. Et celle-ci est indissociable de la lutte contre les Violences basées sur le genre, et particulièrement contre les violences sexuelles. En effet, le Conseil de sécurité des Nations Unies a reconnu la violence sexuelle et le VIH/sida comme des menaces de sécurité auxquelles font face les pays en développement.
Renforcer la riposte contre la propagation du VIH d’une manière générale et singulièrement en direction des femmes et des enfants exigent la prise en compte de plusieurs facteurs en amont dont l’éducation-sensibilisation, la lutte contre la pauvreté, la protection maternelle et infantile, la lutte contre les violences basées sur le genre.
Nous disons donc que, même si notre pays semble être est sur la bonne voie au regard des indicateurs nationaux et des estimations de l’ONUSIDA cités plus haut, ce dont il faut bien sûr se féliciter, nous ne devons pas perdre de vue que le chemin est encore long et que notre détermination ne doit pas faiblir.
Avec les actions conjuguées du Gouvernement Ivoirien, des partenaires au développement, du secteur privé et des organisations de la société civile, nous devons renforcer nos efforts et imaginer des actions encore plus vigoureuses pour l’atteinte des objectifs nationaux, principalement l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH.
Ce n’est pas une vue de l’esprit ! Ce doit être une réalité tangible et mesurable.
Nous pouvons y arriver par une synergie d’actions et l’harmonisation des différentes interventions de terrain. Nous pouvons y arriver avec de la volonté, de la vigilance et de la rigueur. Vouloir c’est pouvoir.
La tenue du Conseil National de Lutte contre le SIDA l’année dernière, présidé par son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République et celle programmée pour cette année 2014 sont l’une des expressions de cet engagement au plus haut niveau de l’Etat.
• Mesdames et Messieurs ;
Je voudrais saisir l’occasion de cette cérémonie solennelle pour saluer la disponibilité de nos partenaires techniques et financiers qui nous accompagnent dans la dynamique de réduction de l’impact de la pandémie à VIH dans notre pays.
Je salue particulièrement les Etats-Unis d’Amérique pour leur engagement auprès de notre pays dans cette lutte. Le PEPFAR a investi plus de 900 millions d’USD soit environ 450 milliards de FCFA depuis 2004. Sa contribution pour l’année 2014 est de 120 millions d’USD (60 milliards FCFA), au profit de tous les départements impliqués dans la lutte contre le VIH-SIDA. .
Je ne saurais non plus passer sous silence l’action de l’ONUSIDA et des nombreuses autres organisations et ONGs dont la contribution est significative dans l’atteinte des progrès enregistrés à ce jour.
Avec la détermination qui vous caractérise, je sais pouvoir compter sur vous pour capitaliser les acquis et relever les défis en vue de la préservation de la santé de la mère et de l’enfant.
Aux acteurs de la société civile, je voudrais aussi adresser nos félicitations pour les efforts inlassables que vous consentez jour et nuit, dans les villes et campagnes, pour informer, sensibiliser, éduquer et apporter soins et soutien aux Personnes Vivant avec le VIH. Votre accompagnement est un apport précieux pour la réduction de l’incidence de l’infection à VIH.
Ces contributions, tant au plan technique que financier, viennent en appui aux efforts du Gouvernement qui restent limités par nos contraintes budgétaires. Les ressources mobilisées au titre du Fonds National de Lutte contre le Sida (FNLS) portent sur un montant cumulé de de 5,8 milliards de FCFA depuis 2011 dont 3,9 milliards FCFA au titre de la taxe sur le tabac et 1,9 milliards FCFA sur la subvention budgétaire de l’Etat.
C’est en reconnaissance de ce soutien important que le Gouvernement vient d’honorer certains d’entre vous dans l’ordre de la santé. Nous comptons sur vous pour redoubler d’efforts au profit de cette noble cause.
• A nos sœurs et frères Vivant avec le VIH,
J’adresse toute ma sympathie et celle du Président de la République. Vous êtes dignes de respect pour le courage dont vous faites preuve au quotidien. Malgré l’injuste stigmatisation dont vous êtes parfois l’objet du fait de l’ignorance, mais parfois de la bêtise humaine, vous gardez la tête haute et luttez avec dignité pour votre épanouissement personnel, familial et social. Hommage vous soit rendu pour ce combat quotidien contre la résignation et pour la vie. Pour vous, nous ne ménageons par nos efforts et ressources pour permettre un accès de tous aux soins et aux traitements.
• Mesdames et Messieurs ;
Permettez-moi de conclure mon propos, en formant le vœu qu’avec l’engagement de tous et l’aide de Dieu, le VIH SIDA ne soit plus qu’un mauvais souvenir dans quelques années.
Je vous remercie de votre aimable attention.