- Monsieur le Président de l’Académie,
- Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,
- Mesdames et Messieurs les Ministres,
- Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
- Mesdames et Messieurs les représentants des organisations internationales,
- Mesdames et Messieurs les Académiciens
- Mesdames et Messieurs les enseignants-chercheurs,
- Honorables invités,
- Mesdames et Messieurs.

Monsieur le Président de l’Académie des Sciences, des Arts, des Cultures d’Afrique et des Diasporas africaines (ASCAD), permettez-moi tout d’abord d’avoir une pensée pour votre premier président, votre compagnon, le professeur Harris Memel-Fotê, un intellectuel respecté en Côte d’Ivoire, en Afrique et dans le monde.

Comme vous l’avez rappelé, j’ai effectivement rendu visite à votre institution 2009.
Au moment où nos chemins se croisent à nouveau à l’occasion de votre rentrée solennelle, je voudrais vous réaffirmer mon intérêt ainsi que ma conviction quant au rôle de la science et de la technologie dans le développement de notre pays.
Je demeure en effet persuadé que les Académiciens peuvent continuer à servir leur pays et constituent des modèles à suivre pour les jeunes générations.

Lors de notre rencontre en 2009, vous m’aviez fait part de certaines de vos préoccupations. Je puis vous assurer que des réflexions sont en cours afin de réformer nos institutions et assurer leur efficacité. L’ASCAD ne sera bien entendu pas oubliée afin que la connaissance occupe la place qui doit être la sienne dans la nation.

Mesdames et Messieurs les Académiciens

Vous avez décidé de consacrer vos réflexions annuelles et cette rentrée solennelle au thème de l’environnement. Je voudrais vous dire que c’est un souci partagé par le gouvernement et qui a abouti à la mise en place de deux ministères en charge de ce domaine.
En effet, si rien n’est entrepris, notre cadre de vie immédiat sera dégradé et l’avenir de notre pays et même du continent sera compromis. C’est précisément cette préoccupation qui a conduit au concept de développement durable dans lequel les acquis doivent être consolidés et non pas obtenus au détriment des générations futures.

Vous êtes donc parfaitement dans votre rôle en attirant l’attention des gouvernants que nous sommes et des citoyens sur les risques qui résultent de notre rapport négatif avec nos forêts et nos fleuves, sur les menaces que constituent le réchauffement climatique et la montée du niveau de la mer.
Nous devons tous agir de façon responsable pour disposer d’atouts naturels pour continuer de faire avancer notre histoire.

Je voudrais donc vous exprimer toute ma satisfaction et toute ma fierté pour les travaux que vous avez entrepris depuis la création de votre institution et qui traduisent votre foi en l’Afrique et en la science comme levier incontournable du développement.

Soyez assurés mesdames et messieurs les Académiciens que je partage cette foi et que nous vous accompagnerons sur ce difficile chemin.

Nous nous employons à en créer les conditions psychologiques, sociales, économiques et politiques. Je sais à quel point la paix vous est chère, puisque vous avez consacré votre dernière rentrée solennelle à ce thème.

Les défis sont assurément nombreux mais sans la paix, il ne peut y avoir de progrès scientifique ni socioéconomique. C’est pourquoi, la réconciliation est l’affaire de tous les Ivoiriens mais elle repose plus encore sur les consciences éclairées, qui savent mettre en lumière et en avant ce que nous avons en commun, par-delà les clivages ethniques et politiques, par-delà les différences de religion et de génération.

Je voudrais pour terminer vous adresser tous mes vœux de succès pour le progrès de la science, pour l’unité et la prospérité de la nation.

Je vous remercie.