Déclarations & Discours
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Messieurs les ministres, Monsieur le préfet, monsieur le gouverneur, Monsieur le maire, monsieur les officiers du niveau de cycle supérieur, mesdames et monsieur, Je voudrais en premier lieu vous remercier tous d’être venus ce jour du 1er avril...
DISCOURS D’OUVERTURE DU DIALOGUE MILITAIRE 1er AVRIL 2006-YAMOUSSOUKRO
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Messieurs les ministres, Monsieur le préfet, monsieur le gouverneur, Monsieur le maire, monsieur les officiers du niveau de cycle supérieur, mesdames et monsieur,
Je voudrais en premier lieu vous remercier tous d’être venus ce jour du 1er avril. Mais avant de continuer mon propos je souhaite et je vous demande de bien vouloir avoir une pensée pieuse pour la mère du Général Mangou. Elle vient de nous quitter en ce jour. C’est pour cela je vous demande d’observer une minute de silence.
Je voudrais donc au nom du gouvernement et en mon nom propre présenter à Philippe Mangou mes sincères condoléances et lui dire qu’en pareilles circonstances, il n’y a rien d’autre que la prière. Le seul recours c’est la prière, c’est le seul réconfort, c’est tout ce que nous pouvons lui dire et offrir à sa chère mère. Voir le Général Mangou ici, assis parmi nous, malgré ce deuil, c’est pour moi un acte fort qui signifie que souvent dans notre vie, le sens du devoir l’emporte sur tous les intérêts personnels, sur nos sentiments personnels du moment.
Puisse sa présence ici, malgré cette circonstance douloureuse servir de model à nos jeunes en particulier à nos jeunes qui ont choisi de servir dans l’armée. Cela démontre combien je suis heureux de vous voir ici présents aujourd’hui encore en cette sale. Pour moi, votre présence est la manifestation concrète de notre volonté commune d’aller dans la paix. Cette présence représente aussi, symbolise aussi l’espoir que la sortie de crise, une sortie heureuse est possible. Ce sera la prochaine étape. Cette rencontre vous le savez tous la justification dans les engagements que nous avons pris les uns les autres et plus précisément dans l’engagement de la république de Côte d’Ivoire membre de l’organisation des nations unies, l’engagement de la république de Côte d’Ivoire a souscrit à travers l’acceptation de toutes les résolutions des nations unies qui doivent nous conduire dans la paix en particulier la dernière la résolution 1633 qui prévoit que la route de la paix, la route de la paix devra passer par le désarmement, la démobilisation, la réinsertion et la reforme de l’armée.
Notre présence dans cette salle est pour moi la continuation d’autres rencontres tenues ici même, en particulier le séminaire gouvernemental, que nous avons organisé dans cette même salle en février 2006. Cette rencontre se situe également dans la chaîne des recommandations de ce séminaire qui souvenez vous avait préconisé un autre chemin de la paix, le dialogue politique au plus haut niveau soit organisé et vous savez que ce dialogue a été organisé le 28 février 20006. A la suite de ce dialogue, les responsables politiques au plus haut niveau ont convenu de ce que, jusqu’à présent, les militaires avaient toujours de l’avance sur les politiques.
A cette réunion, pour leur part, ils voulaient accélérer le mouvement. Ils prenaient l’engagement d’accélérer le mouvement et demandaient donc à nos forces militaires de les accompagner sur le chemin de la paix en accélérant le mouvement et en reprenant les discussions qu’ils avaient déjà eues jusqu’à maintenant. Les objectifs que nous poursuivons ce matin, c’est en premier lieu de renouer le dialogue, dialogue d’ailleurs jamais véritablement interrompu je le sais. C’est de retrouver le cadre de discutions entre vous, frère d’armes, c’est de recréer les conditions de confiance entre vous frère d’arme en tout cas de consolider les condition de concurrences, et pour cela, les matières de ma part en ce qui me concerne l’ordre du jour est à votre initiative.
Ce que le politique souhaite, ce que le premier ministre souhaite, comme matière de ce dialogue, c’est que toutes les questions d’ordre militaires qui sont liées à la sortie de crise sans exclusif, je cite sans exclusif, le gouvernement ne vous impose pas à une liste déterminée de questions à examiner, que toutes ces questions soient examinées par vous. Il ne devrait pas y avoir à ce stade de sujets tabous. De votre dialogue, des questions que vous aborderez dépend la réussite du processus de paix. Je souhaite qu’à ces questions, vous trouviez des solutions. Mais le fait que vous ne trouviez pas de solutions a priori ne devrait pas vous empêcher d’examiner le sujet. Vous avez entendu le message des populations de Yamoussoukro livré par le maire. Vous devez faire en sorte que ce message ne soit un message de plus.
Je vous l’ai dis déjà chaque fois que vous reviendrez dans cette ville, dans ces lieux, sachez qu’un esprit régnera ici. Sachez-le, ne prenez pas cela à la légère. Ici, dans ces lieux, règne un esprit de paix, ici dans ces lieux nous somme dans un temple qui a été baptisé Fondation pour la recherche de la paix. La première chose que je vous propose, c’est de discuter de tout. C’est qu’il n’y a aucun à priori. Le régime des a priori. Je vous propose également d’apporter vos contributions en prêtant à l’autre le bénéfice de la bonne fois.
Je vous propose aussi d’avoir à tout moment conscience que nous souffrons. Je dis nous, nous tous, de nos populations sauvées, la Côte d’Ivoire surtout. Ayez cela constamment à l’esprit. Chaque fois que vous vous sentirez découragés, chaque fois que vous serez atteint par le découragement, pensez à la population, à la souffrance de la population. Et vous constaterez que vous pourrai repartir revigorés. Je vous propose aussi, à tout moment, d’avoir conscience que vous êtes des frères.
Et plus encore, des frères d’armes. La fraternité d’arme est une réalité. Je vous propose, tout au long de votre discussion de l’avoir à l’esprit. Cette fraternités d’arme fait de vous les responsables, des responsables à nul autre pareil dans la sauvegarde de la patrie. Parce que vous êtes des frères d’armes, je sais que par de les vicissitudes, par de la les situations conjoncturelles, je sais que vous vous faites confiance mutuellement et que vous avez de la considération, pour les uns et les autres, chacun a de la considération pour l’autre.
Voila quelques considérations et quelques conditions sur ces dialogues que vous allez engager. Si je me souviens, des accords ont étés déjà signés, soit entre vous, soit des accords qui ont étés signés auxquels vous avez participé. Permettez-moi d’énumérer quelques-uns : 3 mai 2003 : accord de cessez-le-feu. Cessez-le-feu est égal arrêt total et définitif des hostilités sur toute l’étendue du territoire. Le 04 juillet 2003: vibration conjointe sur la fin de la guerre.15 octobre 2003 : déclaration conjointe sur le démarrage du programme DDR.10 décembre 2003: mobilité conjointe relatif au regroupement des armes lourdes et pour rangements des troupes.09 janvier 2004 : adoption du plan conjoint des opérations relatives au planning des différentes phase au processus DDR. 05 mai 2004 : adoption du programme national de désarmement, de mobilisation, de réinsertion et réhabilitation communautaire.15 mai 2005 : adoption du chronogramme d’action pour la refondation et la restructuration des forces de défense et de sécurité.
Cette spécificité qui vous est reconnue repose sur un certain nombre de valeurs que vous connaissez. Vous êtes des hommes d’honneur, c’est en cela que l’on vous reconnaît. Vous êtes des hommes d’honneur. Etre un homme d’honneur, c’est respecter sa parole et sa signature. C’est pour cela que jusqu’à présent, en ce qui vous concerne, tous les accords que je viens d’énumérer, en tant que chef de gouvernement, je n’ai pas été informé que vous n’avez pas respecté votre parole. Vous demeurez des hommes d’honneur et c’est cela le plus important. Et c’est à partir de là que vous devriez ouvrir le dialogue pour examiner les questions, toutes les questions qui vous paraîtront nécessaires à examiner pour faire avancer le processus de paix.
Le gouvernement, bien entendu, attend de cette réunion, de votre réunion des résultats. Et que ces résultats puissent, parce qu’ils auront fait franchir de l’étape qualitative, servir d’accélérateur aux autres foyers du programme de sortie de crise. En particulier les problèmes d’identification, etc. en vue d’aller aux élections par l’instauration d’u processus électorale incontesté et incontestable qui assureront des résultats des élections qui ne seront pas contestés par qui que se soit.
Il s’agit pour nous de tout faire pour sortir le pays de cette situation difficile par des élections propres. Pour ce programme, vous savez que vous avez l’appui, le total appui du premier ministre. Mais plus que le Premier ministre, vous avez l’appui de Charles Konan Banny. Puissiez-vous être inspirés par l’esprit de paix, cet esprit qui est devenu la propriété, malgré tout de tous les Ivoiriens. Quelles que soient leur appartenance politique, tous aspirent à la paix. Cet esprit de paix doit redevenir la marque déposée de la République de Côte d’Ivoire.
Nous sommes tous des fils de Houphouët-Boigny, nous sommes tous des enfants de la paix. Et pour cela, je vous faites confiance. Je n’ai jamais douté du sentiment de fraternité qui nous lie tous. C’est là-dessus que nous devons tous compter, c’est là-dessus que nous devons nous appuyer pour franchir les quelques obstacles qui nous restent vers la sortie de crise, vers le retour à la paix.
Messieurs le ministre, Messieurs les officiers généraux, Messieurs les autorités administratives et politiques de Yamoussoukro, monsieur le gouverneur, monsieur le préfet, voilà ce que je voulais dire avant l’ouverture de ce débat.
Oui, même si c’est le premier ardue, les ivoiriens ont le regard tourné vers nous. Plus que les Ivoiriens, le monde entier a le regard tourné vers nous. Avant de venir ici, j’ai reçu des coups de téléphone du monde entier. L’attente est grande car, l’intérêt de la communauté internationale et nationale est grande, l’espoir est grand, la responsabilité est grande. Mais je sais aussi que vous êtes des hommes responsables et d’honneur.
Je vous remercie.
Je voudrais en premier lieu vous remercier tous d’être venus ce jour du 1er avril. Mais avant de continuer mon propos je souhaite et je vous demande de bien vouloir avoir une pensée pieuse pour la mère du Général Mangou. Elle vient de nous quitter en ce jour. C’est pour cela je vous demande d’observer une minute de silence.
Je voudrais donc au nom du gouvernement et en mon nom propre présenter à Philippe Mangou mes sincères condoléances et lui dire qu’en pareilles circonstances, il n’y a rien d’autre que la prière. Le seul recours c’est la prière, c’est le seul réconfort, c’est tout ce que nous pouvons lui dire et offrir à sa chère mère. Voir le Général Mangou ici, assis parmi nous, malgré ce deuil, c’est pour moi un acte fort qui signifie que souvent dans notre vie, le sens du devoir l’emporte sur tous les intérêts personnels, sur nos sentiments personnels du moment.
Puisse sa présence ici, malgré cette circonstance douloureuse servir de model à nos jeunes en particulier à nos jeunes qui ont choisi de servir dans l’armée. Cela démontre combien je suis heureux de vous voir ici présents aujourd’hui encore en cette sale. Pour moi, votre présence est la manifestation concrète de notre volonté commune d’aller dans la paix. Cette présence représente aussi, symbolise aussi l’espoir que la sortie de crise, une sortie heureuse est possible. Ce sera la prochaine étape. Cette rencontre vous le savez tous la justification dans les engagements que nous avons pris les uns les autres et plus précisément dans l’engagement de la république de Côte d’Ivoire membre de l’organisation des nations unies, l’engagement de la république de Côte d’Ivoire a souscrit à travers l’acceptation de toutes les résolutions des nations unies qui doivent nous conduire dans la paix en particulier la dernière la résolution 1633 qui prévoit que la route de la paix, la route de la paix devra passer par le désarmement, la démobilisation, la réinsertion et la reforme de l’armée.
Notre présence dans cette salle est pour moi la continuation d’autres rencontres tenues ici même, en particulier le séminaire gouvernemental, que nous avons organisé dans cette même salle en février 2006. Cette rencontre se situe également dans la chaîne des recommandations de ce séminaire qui souvenez vous avait préconisé un autre chemin de la paix, le dialogue politique au plus haut niveau soit organisé et vous savez que ce dialogue a été organisé le 28 février 20006. A la suite de ce dialogue, les responsables politiques au plus haut niveau ont convenu de ce que, jusqu’à présent, les militaires avaient toujours de l’avance sur les politiques.
A cette réunion, pour leur part, ils voulaient accélérer le mouvement. Ils prenaient l’engagement d’accélérer le mouvement et demandaient donc à nos forces militaires de les accompagner sur le chemin de la paix en accélérant le mouvement et en reprenant les discussions qu’ils avaient déjà eues jusqu’à maintenant. Les objectifs que nous poursuivons ce matin, c’est en premier lieu de renouer le dialogue, dialogue d’ailleurs jamais véritablement interrompu je le sais. C’est de retrouver le cadre de discutions entre vous, frère d’armes, c’est de recréer les conditions de confiance entre vous frère d’arme en tout cas de consolider les condition de concurrences, et pour cela, les matières de ma part en ce qui me concerne l’ordre du jour est à votre initiative.
Ce que le politique souhaite, ce que le premier ministre souhaite, comme matière de ce dialogue, c’est que toutes les questions d’ordre militaires qui sont liées à la sortie de crise sans exclusif, je cite sans exclusif, le gouvernement ne vous impose pas à une liste déterminée de questions à examiner, que toutes ces questions soient examinées par vous. Il ne devrait pas y avoir à ce stade de sujets tabous. De votre dialogue, des questions que vous aborderez dépend la réussite du processus de paix. Je souhaite qu’à ces questions, vous trouviez des solutions. Mais le fait que vous ne trouviez pas de solutions a priori ne devrait pas vous empêcher d’examiner le sujet. Vous avez entendu le message des populations de Yamoussoukro livré par le maire. Vous devez faire en sorte que ce message ne soit un message de plus.
Je vous l’ai dis déjà chaque fois que vous reviendrez dans cette ville, dans ces lieux, sachez qu’un esprit régnera ici. Sachez-le, ne prenez pas cela à la légère. Ici, dans ces lieux, règne un esprit de paix, ici dans ces lieux nous somme dans un temple qui a été baptisé Fondation pour la recherche de la paix. La première chose que je vous propose, c’est de discuter de tout. C’est qu’il n’y a aucun à priori. Le régime des a priori. Je vous propose également d’apporter vos contributions en prêtant à l’autre le bénéfice de la bonne fois.
Je vous propose aussi d’avoir à tout moment conscience que nous souffrons. Je dis nous, nous tous, de nos populations sauvées, la Côte d’Ivoire surtout. Ayez cela constamment à l’esprit. Chaque fois que vous vous sentirez découragés, chaque fois que vous serez atteint par le découragement, pensez à la population, à la souffrance de la population. Et vous constaterez que vous pourrai repartir revigorés. Je vous propose aussi, à tout moment, d’avoir conscience que vous êtes des frères.
Et plus encore, des frères d’armes. La fraternité d’arme est une réalité. Je vous propose, tout au long de votre discussion de l’avoir à l’esprit. Cette fraternités d’arme fait de vous les responsables, des responsables à nul autre pareil dans la sauvegarde de la patrie. Parce que vous êtes des frères d’armes, je sais que par de les vicissitudes, par de la les situations conjoncturelles, je sais que vous vous faites confiance mutuellement et que vous avez de la considération, pour les uns et les autres, chacun a de la considération pour l’autre.
Voila quelques considérations et quelques conditions sur ces dialogues que vous allez engager. Si je me souviens, des accords ont étés déjà signés, soit entre vous, soit des accords qui ont étés signés auxquels vous avez participé. Permettez-moi d’énumérer quelques-uns : 3 mai 2003 : accord de cessez-le-feu. Cessez-le-feu est égal arrêt total et définitif des hostilités sur toute l’étendue du territoire. Le 04 juillet 2003: vibration conjointe sur la fin de la guerre.15 octobre 2003 : déclaration conjointe sur le démarrage du programme DDR.10 décembre 2003: mobilité conjointe relatif au regroupement des armes lourdes et pour rangements des troupes.09 janvier 2004 : adoption du plan conjoint des opérations relatives au planning des différentes phase au processus DDR. 05 mai 2004 : adoption du programme national de désarmement, de mobilisation, de réinsertion et réhabilitation communautaire.15 mai 2005 : adoption du chronogramme d’action pour la refondation et la restructuration des forces de défense et de sécurité.
Cette spécificité qui vous est reconnue repose sur un certain nombre de valeurs que vous connaissez. Vous êtes des hommes d’honneur, c’est en cela que l’on vous reconnaît. Vous êtes des hommes d’honneur. Etre un homme d’honneur, c’est respecter sa parole et sa signature. C’est pour cela que jusqu’à présent, en ce qui vous concerne, tous les accords que je viens d’énumérer, en tant que chef de gouvernement, je n’ai pas été informé que vous n’avez pas respecté votre parole. Vous demeurez des hommes d’honneur et c’est cela le plus important. Et c’est à partir de là que vous devriez ouvrir le dialogue pour examiner les questions, toutes les questions qui vous paraîtront nécessaires à examiner pour faire avancer le processus de paix.
Le gouvernement, bien entendu, attend de cette réunion, de votre réunion des résultats. Et que ces résultats puissent, parce qu’ils auront fait franchir de l’étape qualitative, servir d’accélérateur aux autres foyers du programme de sortie de crise. En particulier les problèmes d’identification, etc. en vue d’aller aux élections par l’instauration d’u processus électorale incontesté et incontestable qui assureront des résultats des élections qui ne seront pas contestés par qui que se soit.
Il s’agit pour nous de tout faire pour sortir le pays de cette situation difficile par des élections propres. Pour ce programme, vous savez que vous avez l’appui, le total appui du premier ministre. Mais plus que le Premier ministre, vous avez l’appui de Charles Konan Banny. Puissiez-vous être inspirés par l’esprit de paix, cet esprit qui est devenu la propriété, malgré tout de tous les Ivoiriens. Quelles que soient leur appartenance politique, tous aspirent à la paix. Cet esprit de paix doit redevenir la marque déposée de la République de Côte d’Ivoire.
Nous sommes tous des fils de Houphouët-Boigny, nous sommes tous des enfants de la paix. Et pour cela, je vous faites confiance. Je n’ai jamais douté du sentiment de fraternité qui nous lie tous. C’est là-dessus que nous devons tous compter, c’est là-dessus que nous devons nous appuyer pour franchir les quelques obstacles qui nous restent vers la sortie de crise, vers le retour à la paix.
Messieurs le ministre, Messieurs les officiers généraux, Messieurs les autorités administratives et politiques de Yamoussoukro, monsieur le gouverneur, monsieur le préfet, voilà ce que je voulais dire avant l’ouverture de ce débat.
Oui, même si c’est le premier ardue, les ivoiriens ont le regard tourné vers nous. Plus que les Ivoiriens, le monde entier a le regard tourné vers nous. Avant de venir ici, j’ai reçu des coups de téléphone du monde entier. L’attente est grande car, l’intérêt de la communauté internationale et nationale est grande, l’espoir est grand, la responsabilité est grande. Mais je sais aussi que vous êtes des hommes responsables et d’honneur.
Je vous remercie.